Interrogeant des acteurs politiques, judiciaires et du renseignement, ce documentaire retrace l'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 et montre comment elle a métamorphosé la collaboration antiterroriste en Occident. Le 13 novembre 2015, dix mois après les attaques visant Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, trois commandos djihadistes, répartis entre le Stade de France, le Bataclan et des terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris, semaient à leur tour la mort dans la capitale. Comment ces hommes, majoritairement français et belges, pour certains activement recherchés, ont-il pu traverser l’Europe et mettre à exécution leurs plans sans être inquiétés ? Au cours de cette nuit d’horreur débutait une instruction hors norme – appelée "V13", pour "vendredi 13" – qui allait durer quatre ans. Face aux failles révélées par les attentats, quatorze pays européens, appuyés par Europol et Eurojust, les agences de coopération policière et judiciaire de l’UE, ont alors mutualisé, à une échelle inédite, informations et moyens pour identifier puis traquer les coupables, les complices et les commanditaires de ces attaques revendiquées par l’organisation État islamique. De la même manière, la France s’est alliée avec les États-Unis afin de "neutraliser" les leaders de Daech en Syrie lors d’opérations militaires communes.
Vidéo - Page 3
-
13 novembre 2015 : anatomie d'une instruction | Documentaire (2022) | ARTE
-
Fondation Jean Jaurès le 12 novembre à 19h - Dix ans après l'accord de Paris : où en est la transition écologique ?
Planifié pour le 12 nov. 2025 -
« Les socialistes RESTERONT dans l'opposition à S. Lecornu ! » - Alexandre Ouizille sur Public Sénat
4 nov. 2025 -
La manifestation de Sainte-Soline vue par les gendarmes (vidéo complète)
9 nov. 2025 -
Collège de France : L'IA, entre technologie intellectuelle et déraison computationnelle - Anne Alombert
24 oct. 2025Conférencière : Anne Alombert, maîtresse de conférence en philosophie, université Paris-VIII
À rebours des comparaisons entre esprits humains et machines informatiques, je propose de considérer ladite « intelligence artificielle » comme une « technologie intellectuelle », qui forme et déforme nos esprits. Si la révolution numérique constitue une mutation comparable à l’apparition de l’écriture alphabétique, comme l’affirmaient déjà Nora et Minc en 1978, et si l’écriture constitue une « technologie intellectuelle » qui transforme nos manières de penser, comme le montrait Goody dans les années 1970, alors le développement fulgurant de l’IA générative ne représente pas seulement une révolution technologique et industrielle, mais ouvre aussi une révolution psychique, cognitive et culturelle.
Ces nouvelles « machines d'écriture » amorcent une nouvelle étape dans l'automatisation du langage, qui soulève de nombreux enjeux. Si l'écriture alphabétique avait donné lieu à une « raison graphique », je soutiendrai que les IA génératives risquent de conduire à une « déraison computationnelle », en prenant de vitesse les activités d'interprétation et de réflexion par les calculs probabilistes. Pour faire face à ce risque, j'insisterai sur la nécessité de concevoir et de développer des technologies numériques herméneutiques et délibératives, permettant de soutenir les activités de pensée, et non de les court-circuiter. À travers plusieurs exemples, je montrerai qu’il est possible de mobiliser les technologies d’« intelligence artificielle » pour produire de nouveaux instruments spirituels, afin de mettre les automates numériques au service de nouvelles formes d'intelligences.
-
PS - Le projet : Audition de Michel Wieviorka
Convaincu·es qu’un projet de transformation de la société ne peut se construire qu’en impliquant les forces vives du pays, nous lançons une série d’auditions participatives Maintenant, le projet ! au cours desquelles nous échangerons avec des expert·es, des associations et organisations engagées dans la vie citoyenne.
Michel Wieviorka est un sociologue Français renommé. Il a été directeur d’études à l’EHESS et a présidé l’Association internationale de sociologie. Il a développé une sociologie de l’action, tenant compte des nouveaux phénomènes culturels : mondialisation, subjectivité, individualisme. Il l’a appliquée à des sujets divers, connaissant une consécration pour ses travaux sur le terrorisme, la haine et la violence, ou encore le multiculturalisme.
-
Fondation Jean Jaurès - Nouveau système totalitaire : la mutation silencieuse du monde libre, en direct le 6 novembre à 18h30
Planifié pour le 6 nov. 2025 -
03-11-2025 - Jérôme Guedj - LCP - Lundi c'est politique
-
Olivier Faure « Le gouvernement doit prendre conscience qu'il ne peut pas s'imposer comme les années précédentes »
-
Ils fuient l’Amérique de TRUMP | Reportage | ARTE Regards
Depuis la réélection de Donald Trump, la société américaine n’a jamais semblé autant fracturée. L’homme d’affaires républicain serait à l’origine d’une vague de départs, commencés lors de son premier mandat en 2016. Les questions liées à l’expatriation ont augmenté de 1500 % sur les moteurs de recherche.
Les ressortissants installés aux Pays-Bas sont passés de 15 000 à 24 000. Leur nombre a triplé au Portugal, soit 15 000 personnes à ce jour. Les demandes de visa pour l'Espagne ont, elles, augmenté de 70 % en neuf ans - il y a désormais plus de 41.000 Américains résidents permanents en Espagne. Si l’arrivée d’Américains fortunés génère quelques préoccupations, ce sont aujourd'hui des familles de la classe moyenne, des mères célibataires et des universitaires qui s'installent en Espagne.
Parmi elles, Chris Kelly 62 ans, et sa fille Theresa, 17 ans, ont tout quitté pour démarrer une nouvelle vie à Barcelone. Ne se sentant plus en phase avec cette nouvelle Amérique, les deux exilés ont décidé de fuir la Californie. Loin de la violence qui a gâché ses dernières années de scolarité à San Diego, la lycéenne est impatiente de découvrir sa nouvelle classe. Chris de son côté, espère pouvoir lui offrir une meilleure qualité de vie. À 45 ans, Cepee Tabibian fait partie de la diaspora américaine en Espagne depuis une décennie.
Travaillant autrefois dans les ressources humaines, elle a laissé la vie de bureau aux États-Unis. Aujourd’hui à Malaga, elle est devenue influenceuse et coach en expatriation. Depuis l’élection de Donald Trump, ses vidéos pour rejoindre l'Europe sont de plus en plus visionnées. L’idée première de Cepee était de partager sa propre expérience : celle d’une femme qui s’adresse en priorité à d’autres femmes. Vanessa Velasquez, comme 15.000 autres Américains, a choisi Madrid. Originaire d’une famille colombienne, parler espagnol a été primordiale dans le choix de sa terre d’accueil. La jeune femme est lesbienne et vivait en terre républicaine, au Texas. Son identité sexuelle est au cœur de sa prise de décision car elle considère que les montées de violence anti-trans et homophobe sont liées à cette élection.
-
Racisme, diffamation… favori à New York, Mamdani cible des Démocrates et des Républicains