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L'Humanité - Slavoj Zizek : "Le mariage éternel entre capitalisme et démocratie est fini"
Les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau . Entretien avec Slavoj Zizek, philosophe et psychanalyste slovène. Selon lui, la période historique du capitalisme touche à sa fin. Il ne faut pas s’interdire d’utiliser le mot communisme comme horizon de nos espoirs.
Formé notamment en France, c’est à Ljubljana, ville qui l’a vu naître en 1949, qu’il s’est installé pour réaliser ses recherches. C’est également dans cette ville que le plus iconoclaste des Slovènes rédige, lorsqu’il n’est pas sollicité à travers le monde, la plupart de ses essais, traduits dans une vingtaine de langues. Son œuvre, polymorphe, puise aussi bien dans Lacan, Hegel que Marx – pensées dont il considère que leur combinaison nous donne une grille de lecture indépassable des antagonismes qui travaillent la société – pour s’attaquer aux réalités contemporaines qui font durablement problème : la mondialisation, le capitalisme, le couple liberté-servitude, le politiquement correct, le marxisme, le postmodernisme, la démocratie, l’écologie… Personnalité que ses détracteurs (de droite comme de gauche) présentent volontiers comme truculente, incontrôlable, Zizek est surtout un penseur qui ne s’accommode pas des conventions et des modes intellectuelles. Ses constructions conceptuelles sont enracinées dans un marxisme « vivant » (reprenant ici les mots bien trouvés de Sartre), une passion lacanienne et un tropisme hégélien. Cette construction réside pour partie dans les digressions qu’il s’autorise pour approcher au plus près les tensions du réel, ses nœuds et sa complexité.
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Bourdin direct: Laurent Fabius - 22/08
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Université d'été du PS: les socialistes mobilisés avec un même objectif, «servir notre pays en le redressant» (David Assouline)
Université d'été du PS: les socialistes... par PartiSocialiste -
4/4 Conférence-débat L'austérité ne marche pas..... : comment en sortir ?
4/4 Conférence-débat L'austérité ne marche pas... par Les-economistes-atterres -
La désinflation compétitive - Abécédaire Atterré (AA+)
La désinflation compétitive - Abécédaire... par Les-economistes-atterres -
Libé - Qui a peur des femmes dans la culture ?
Depuis quelques semaines, de fortes voix s’élèvent pour protester contre l’exigence nouvelle d’égalité entre les femmes et les hommes dans la culture : qu’elles manquent d’élégance est une chose, qu’elles manquent d’honnêteté en est une autre. Il est déjà fort peu compréhensible que les règles communes qui s’appliquent aux nominations dans les établissements publics soient contestées par quelques-uns au seul motif qu’elles concernent des «hommes de l’art», mais je dois avouer ma consternation la plus complète devant l’argument que ces règles seraient d’autant plus iniques qu’elles viseraient à favoriser la nomination de femmes.
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Bank Runs (ou paniques bancaires) - Abécédaire Atterré (AA++)
Bank Runs (ou paniques bancaires) - Abécédaire... par Les-economistes-atterres -
L'Humanité- Keorapetse William Kgositsile: «La seule force capable de briser le pillage, c’est l’Afrique unie»
Les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau . Militant de l’ANC, le poète a connu un long exil aux États-Unis avant de rentrer à Johannesburg en 1990. Conversation libre sur la littérature, le jazz, l’Afrique et la révolution.
Il est coiffé de son éternelle casquette de marin, les yeux pétillants, le sourire toujours aux lèvres. À soixante-quinze ans, Keorapetse William Kgositsile garde dans le regard quelque chose d’enfantin, et, au cœur, le sens de la lutte. Chez lui, le poète et le militant sont indissociables. Membre influent de l’African National Congress (ANC), il a dû prendre le chemin de l’exil, dès 1961, sous la pression d’un régime sud-africain déterminé à faire fermer New Age, le journal auquel il collaborait alors. Destination, les États-Unis, où il fait corps avec le combat des Africains-Américains pour les droits civiques. Un mouvement qui entre en résonance avec sa propre lutte contre l’apartheid. Kgositsile devient vite une figure majeure de la poésie afro-américaine.
À New York, il fréquente les clubs de jazz, côtoie Coltrane, Nina Simone, Billie Holiday. À ses yeux, cette musique révolutionnaire est un ferment d’unité culturelle de la diaspora africaine à travers le monde, une nouvelle langue commune, proprement révolutionnaire. À Harlem, il fonde le Black Arts Theatre (Théâtre des arts afro-américains). En 1975, Kgositsile décide de rentrer en Afrique. Interdit de séjour dans son propre pays, il s’installe à Dar es Salam. Dans l’exil, il dote l’ANC d’un département de l’éducation, puis d’un département des arts et de la culture. Il retrouve sa ville natale, Johannesburg, en 1990, après vingt-neuf ans d’exil.
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Regroupement familial : la difficile mise au point de Vallaud-Belkacem
Regroupement familial : la difficile mise au... par LeNouvelObservateur -
Harlem Désir : "J'accuse le maire de non-assistance à Marseillais en danger"