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La revue de presse

Les 4 vérités d'Olivier Faure le 8 juillet

Les 4 vérités de Boris Vallaud (France 2 le 30 juin)

Fondation Jean Jaurès - Analyse d’une fin de cycle électoral

Les suites de la dernière élection présidentielle sont caractéristiques d’une scène politique loin d’être stabilisée et la restructuration de la vie politique n’en est qu’à ses débuts. Analysant de manière extrêmement fine le détail des résultats des élections législatives de juin 2022, au plus près des circonscriptions, Émeric Bréhier et Sébastien Roy en tirent les conséquences pour chaque force politique.

Le cycle électoral débuté en 2017 s’achève à l’issue de ces élections législatives des 12 et 19 juin 2022. Cinq ans après une promesse de profonde rénovation démocratique, force est de constater que La République en marche (LREM) n’est pas parvenue à construire un « nouveau monde ».

Fondation Jean Jaurès, Julia Cagé - Une autre redevance est possible. Pour un financement affecté mais plus juste de l’audiovisuel public

Il ne faut pas s’interdire de repenser le financement de l’audiovisuel public, au contraire ! Mais pourquoi ne pas tirer les leçons des réussites de pays voisins et réformer, en France, la redevance dans le sens d’une contribution progressive affectée ? L’économiste Julie Cagé explique en quoi celle-ci garantirait des ressources pérennes et indépendantes des cycles politiques, créant un un lien fort entre les citoyens et l’audiovisuel public. D’autant que cette option bénéficie du soutien d’une majorité de Français, ainsi qu’une enquête le démontre.

Dans ce rapport, Julia Cagé défend sa proposition d’une « contribution pour le service public » ou « contribution pour l’audiovisuel public ». À l’heure où les fake news prolifèrent et où l’inflation grignote les budgets, il est essentiel de donner de la visibilité dans les financements et de la justice dans la répartition, comme ont su le faire plusieurs pays nordiques au cours des dix dernières années. Une autre redevance est possible !

Gabrielle Siry-Houari Porte-parole du Parti socialiste et autrice de "La République des hommes" - Violences sexuelles: il n'y a rien de pire pour une société que des représentants sans exemplarité

"Il existe une défaillance incroyable du monde politique dans la capacité à traiter les violence sexistes et sexuelles en amont de la médiatisation, qui est trop souvent la principale raison qui pousse à l’action."

TRIBUNE - Dénonciation d’un tribunal médiatique, demande de respect de la présomption d’innocence… À l’occasion des accusations de viol à l’encontre de Damien Abad (désormais sous le coup d’une enquête pour tentative de viol, NDLR) les réfractaires à #MeToo ont de nouveau fait de la condamnation pénale le juge de paix de toute affaire de violence faite aux femmes.

Marianne - Gaël Brustier : "La Nupes a été une tournée d'adieu de la gauche, plus qu’une marche triomphale"

Dans un entretien avec « Marianne », l'essayiste Gaël Brustier, qui a travaillé sur la question de l'hégémonie culturelle, de la droitisation de la société ou bien celle du populisme de gauche, analyse ce que racontent les résultats des élections législatives....

Comme d’autres que lui mais avec la responsabilité propre d’avoir en ce sens coupé les amarres avec le socialisme républicain, le groupe Mélenchon est cent fois coupable de la brutalisation des codes de la société. La pensée critique, la dénonciation du « néolibéralisme » impliquait-elle une forme de rabaissement du libéralisme politique ? Se commettre sur le plateau de Cyril Hanouna, de façon répétée, insistante et gênante visait-il vraiment à toucher un public nouveau ? En soi, le choix du média était un choix stratégique de brutalisation politique et sociale.

HuffPost - Qui est Éric Coquerel, le nouveau président de la commission des Finances?

Le député insoumis de la Seine-Saint-Denis a été élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale après un vote interne à suspense.

Il a même mis une cravate pour l’occasion. Éric Coquerel a été élu, ce jeudi 30 juin, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, un des postes les plus prisés du Palais Bourbon, au terme d’un scrutin interne à suspense marqué par trois suspensions de séance.

Observatoire des inégalités - « La perte d’horizon des classes moyennes est une des grandes fractures de notre société ». Entretien avec Louis Maurin

Entretiens 23 juin 2022

Dans un entretien extrait du magazine L’Obs, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, revient sur l’évolution des inégalités depuis 50 ans. La perte de sécurité constitue la principale fracture et s’étend progressivement aux classes moyennes.

Selon un récit classique, après la fin des Trente Glorieuses, marquées par une grande cohésion autour d’une large classe moyenne, les inégalités auraient explosé. Ce tableau vous semble-t-il juste ?

Il faut le nuancer. On jette sur les Trente Glorieuses (1945-1975) un regard très nostalgique. En réalité cette période a connu, dans les deux premières décennies, un fort creusement des écarts des revenus. À la fin des années 1960, après la montée des revendications qui culminent en 1968, s’ouvre une phase de réduction des inégalités. Ce phénomène tient à l’amélioration des salaires et des retraites, mais également à diverses mesures de protection sociale : allocations logement, aides aux familles monoparentales, etc.

Observatoire des inégalités - La croissance doit bénéficier aux plus pauvres dans le monde

Analyses 28 juin 2022

La misère et l’analphabétisme reculent dans le monde. Mais le chemin qui reste à parcourir est immense et ces tendances n’ont rien d’automatique. La croissance économique est nécessaire, mais non suffisante. Analyse de l’économiste Pierre-Yves Geoffard, extraite du journal Libération.

Entre la guerre en Europe, le retour des pandémies et le bouleversement du climat, on a un peu du mal à se dire que le monde va bien. Le sentiment qui prévaut est celui d’une humanité dont la situation s’est nettement dégradée dans la période récente. C’est une évidence : c’était mieux avant. Et pourtant. Pourtant, les faits montrent que, dans plusieurs domaines, c’est l’inverse qui est vrai. Une grande part de l’humanité va bien mieux, ou en tout cas moins mal, qu’il y a une génération. Entre 1990 et 2018, alors que la population mondiale est passée d’un peu plus de cinq milliards à près de huit milliards, le nombre de personnes extrêmement pauvres s’est très fortement réduit, passant de 1,9 milliard à 650 millions. Vivre dans la pauvreté extrême, selon les définitions internationales, c’est vivre avec moins de 1,9 dollar par jour.

OFCE - Seuil de richesse : une avancée nécessaire mais encore insuffisante

Le 1er juin dernier, l’Observatoire des inégalités publiait son « Rapport sur les riches en France ». Au-delà des discussions instructives sur les composantes de la richesse (patrimoine, conditions de vie, …), les auteurs fixent un « seuil de richesse », se voulant le pendant du seuil de pauvreté, et tentent ainsi de quantifier à la fois le nombre de « riches » en France et l’évolution de ce dernier[1].

Nous ne reviendrons pas ici sur la pertinence du niveau du seuil retenu mais tenterons plutôt d’éclairer (brièvement) le débat d’une part sur la nécessité de fixer un seuil de richesse et d’autre part sur les limites de l’indicateur adopté.

Chaque année, l’Insee publie à la fois le taux de pauvreté monétaire pour l’année N-2 mais aussi une estimation avancée (nowcasting) du taux de pauvreté monétaire pour l’année N-1. Le taux de pauvreté monétaire retenu dans ces études est la part des individus vivant dans un ménage dont le niveau de vie[2] est inférieur au seuil de pauvreté, lequel est fixé à 60% du niveau de vie médian (celui qui partage la population en deux).

Télérama - La philanthropie est-elle soluble dans le capitalisme ?

Au motif de combattre la famine, la fondation de Bill Gates investit massivement dans les OGM en Afrique. Voilà ce que révèle une passionnante enquête à voir sur Arte. Décryptage, avec la chercheuse Auriane Guilbaud, autour de la notion du “philanthrocapitalisme”.

Le philanthrocapitalisme est-il l’avenir de l’homme ? Quelques milliardaires américains en semblent convaincus. À l’image de Bill Gates, dont la fondation investit massivement dans la santé ou la recherche médicale. De « bonnes œuvres » drainant des millions de dollars, incluant toujours plus de pays et d’intermédiaires et s’invitant dans les politiques publiques internationales. Tout cela sans avoir à rendre de comptes, comme le démontre la brillante enquête L’Afrique, les OGM et Bill Gates, diffusée mardi 21 juin sur Arte. On y découvre notamment comment la quatrième fortune mondiale (en 2021) développe un programme de plantation d’OGM en Ouganda avec le concours de Bayer-Monsanto, au prétexte de combattre la famine ou les pénuries. Un philanthrocapitalisme sauvage et assumé que décrypte Auriane Guilbaud, chercheuse et maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris-VIII, autrice notamment de Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (éd. Presses de Sciences Po, 2015).

Le Vent se lève - François Ruffin : « Il y a deux invisibles : les oubliés en bas et les ultra-riches en haut »

Nous nous rendons dans la Somme, sur les pas de François Ruffin et de son équipe. Le candidat y déroule sa campagne effrénée, flanqué du tumulte de ses militants. Porte à porte, poignées de main dans les bars, déambulation, ballons gonflables géants : le député se faufile, parle à tout le monde, attrape les habitants, pour 3 phrases ou 10 minutes. Aux pressés ou aux indifférents, il martèle ses slogans : « n’oubliez pas d’aller voter car les riches, eux, n’oublient jamais ! ». Pendant toute une après-midi, nous le suivons et l’interrogeons, à pied et en voiture, assis sur le bord d’un trottoir. Il nous répond par de longs développements, sans cesse interrompu, sans que jamais la cohérence de son propos en souffre, alternant avec aisance entre le registre du militant et celui de l’analyste. Politique et conflit de classe, désindustrialisation, construction européenne, sociologie électorale, écologie populaire… Nous sommes revenus avec François Ruffin sur les thématiques qu’il n’aura cessé de mettre en avant, dans ses interventions à la tribune de l’Assemblée comme dans ses livres et ses articles.

Reporterre - 2,3 milliards par an : le coût de l’adaptation au changement climatique en France

2,3 milliards d’euros supplémentaires par an : voici ce que coûterait un ensemble de mesures immédiates, « incontournables et sans regret », pour s’adapter au changement climatique. Le chiffre a été calculé par l’Institut de l’économie pour le climat, dans un rapport paru jeudi 23 juin.

L’Institut a examiné onze domaines (sécurité civile, littoral, infrastructures de transport, bâtiment, etc.) dans lesquels il faut selon lui mettre en place immédiatement des mesures d’adaptation au changement climatique. Et il a calculé l’investissement en deniers publics nécessaire. De là découlent dix-huit mesures pouvant être financées facilement, dès la prochaine loi de finances. Il s’agit par exemple de donner plus de moyens à la lutte contre les incendies, à la prévention des inondations, d’embaucher au sein de l’État des personnels en charge de cette politique d’adaptation et de sa coordination, d’augmenter les moyens des Agences de l’eau qui coordonnent la gestion de l’eau en France, de financer les recherches sur la santé liée au risque climatique, aider les communes littorales et de montagne, etc.

IDDRI - Entre crises et urgence d’accélérer la transition : quels enjeux pour l’évolution des marchés électriques français et européen ?

Tirée par la hausse rapide du prix du gaz naturel, la crise des prix des énergies entamée dès septembre 2021 et renforcée par la guerre en Ukraine a engendré une inflation sans précédent des prix sur le marché de gros de l’électricité en Europe. Face à cette crise, de nombreuses voix se sont élevées pour exiger une évolution de la régulation et de l’architecture du marché électrique européen, tenues en partie responsable de la situation actuelle. 

Le sens d’une telle réforme du marché reste néanmoins à préciser, et résulte nécessairement d’un compromis entre différents objectifs et enjeux affectant la transition du système électrique : la gestion des impacts de la crise pour les consommateurs, le maintien de la sécurité d’approvisionnement à court (hiver 2022-2023) et plus long terme et l’accélération de la transition bas-carbone, seul levier permettant de réduire durablement la dépendance aux énergies fossiles en général, et aux importations depuis la Russie en particulier

Ce samedi matin, Aurore Bergé, la présidente du groupe macroniste, a proposé de graver l’IVG dans le marbre de la Constitution, reprenant une initiative de la Nupes, qui propose à la majorité macroniste le dépôt d’un texte commun....
 
La réplique de la gauche ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué, l’intergroupe de la Nupes rappelle l’antériorité de la démarche. «Après la révocation par la Cour suprême américaine du droit à l’avortement, nous avons annoncé ce vendredi notre volonté de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution française comme nous l’avions déjà fait en 2019. Ce samedi, la présidente du groupe LREM reprend cette proposition que les parlementaires LREM avaient rejetée à plusieurs reprises dans la mandature précédente. Nous nous félicitons de ce revirement», écrivent Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés, Julien Bayou et Cyrielle Chatelain, coprésidents du groupe écologiste et André Chassaigne, président du groupe GDR. Une fusion. La Nupes au complet.

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