La candidate socialiste à l'élection présidentielle estime dans Libération que l'on ne peut pas demander aux plus fragiles de «payer le prix fort de la transition écologique».
La candidate PS à la présidentielle Anne Hidalgo prône, dans un entretien mis en ligne mardi soir par Libération, une baisse de la taxe sur les carburants, disant vouloir insister sur une écologie «sociale».
Lire la suite
__________________________
__________________________
Disant vouloir insister sur une écologie « sociale », la candidate socialiste à la présidentielle tente de se distinguer de l’eurodéputé Yannick Jadot, dans un entretien publié par « Libération » mardi 5 octobre.
Anne Hidalgo veut faire valoir sa différence, notamment avec les écologistes. Alors que la candidate du Parti socialiste (PS) à la présidentielle plafonne autour de 6 % dans les sondages depuis le début de sa campagne, elle propose une baisse de la taxe sur les carburants, disant vouloir insister sur une écologie « sociale », dans un entretien publié par Libération, mardi 5 octobre.
________________________
________________________
Quand elle n'était que maire de Paris, Anne Hidalgo faisait de la lutte contre la pollution une priorité, quitte à user de mesures punitives contre les véhicules polluants et diesel. Désormais candidate à l’élection présidentielle de 2022, elle plaide pour une baisse des taxes sur les carburants.
Il y a deux Anne Hidalgo. L’une est maire de Paris et mène depuis des années une politique de lutte contre la pollution dans la capitale, en mettant en œuvre des mesures punitives contre les vieilles voitures. L’autre est candidate à l’élection présidentielle de 2022 et a semble-t-il bien compris l’enjeu national des transports individuels pour des millions de Français.
_________________________
_________________________
Officiellement, l'équipe d'Anne Hidalgo ne s'alarme pas de sa position dans les sondages, mais au Parti socialiste et dans son entourage, quelques interrogations font leur apparition.
La candidature d'Anne Hidalgo a-t-elle du plomb dans l'aile ? À un peu plus de six mois du premier tour, la maire de Paris, entrée officiellement en campagne le 12 septembre, peine à décoller dans les sondages. Elle joue la rareté dans les médias nationaux, privilégiant les déplacements sur le terrain, en région, mais cette stratégie suscite des inquiétudes dans son camp. "Elle est dans la position du challenger sauf qu'elle ne veut pas prendre de risques", commente ce communiquant.