Pour en finir avec le rôle prépondérant du PIB et de sa croissance dans les jugements de progrès, dans les travaux prospectifs (voir par exemple cet exercice sophistiqué de l’OCDE sur les perspectives de l’après Covid, totalement obnubilé par le retour à la croissance), et dans les décisions politiques, on a besoin d’une autre vision du « progrès ». Un terme d’ailleurs discutable pour penser le « mieux », pour réfléchir à « une bonne société s’inscrivant dans la durée » (selon les termes de Dominique Méda). On pourrait lui préférer la notion de « bonne santé sociale, humaine et environnementale » dont nous devrions « prendre soin ». Cette idée rejoint assez bien celles défendues par Éloi Laurent sous les termes de « pleine santé ».
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