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  • Par Jupiter ! 2 Corona achetées, une Mort subite offerte (avec modération) - Le Journal de 17h17

    La Corée du Nord aurait lancé deux projectiles non identifiés. Olivier Véran, ministre de la santé, a dénoncé l'augmentation des prix des liquides hydroalcoolique. Mais aussi : l'homéopathie contre le coronavirus, l'humour et la bière belge, les fausses news et Pascal Praud, le recours au 49.3 déploré par François Hollande, Alexandra de Taddeo, le trait d'humour de Mimi Mathy et des brèves.

  • Thomas Porcher, économiste : les délaissés "n'arrivent pas à prendre le pouvoir"

    "Je n'ai pas attendu d'être chercheur en économie pour me rendre compte qu'une partie de la population subit la mondialisation, les effets de la financiarisation de l'économie et de l'austérité budgétaire", raconte Thomas Porcher. Le chercheur en économie, membre des Économistes atterrés signe "Les Délaissés" (Fayard).

    Il y développe un programme politique pour "unir les perdants de la mondialisation", les "délaissés", comme les gilets jaunes, agriculteurs, banlieusards, cadres moyens. "J'ai grandi en Seine-Saint-Denis et j'ai vu mon quartier se dégrader en une vingtaine d'années. J'ai vu les parents de mes camarades être mis au chômage, sombrer dans l'alcool. Ce que je dis, c'est ce quand on parle d'économie, il y a des impacts concrets sur la vie réelle", détaille-t-il.

  • Fondation Jean Jaurès - Sortir de l'ère moralisatrice : comment enseigner les génocides ? en direct le 3 mars à 18h30

    Il y a vingt ans, fraîchement nommé professeur d’histoire-géographie dans un collège de Saint-Denis, Iannis Roder se lançait dans l’enseignement de l’histoire de la Shoah, évoquait le drame absolu des victimes, organisait des rencontres avec des survivants. Mais une partie des élèves disaient : "D’autres peuples ont souffert et on n’en parle jamais !".

    Comment enseigner aujourd’hui l’histoire de la Shoah et des génocides ? Iannis Roder, responsable des formations au Mémorial de la Shoah, directeur de l’Observatoire de l’éducation à la Fondation et auteur de "Sortir de l’ère victimaire. Pour une nouvelle approche de la Shoah et des crimes de masse" (Odile Jacob, janvier 2020), en parle avec l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de la Grande Guerre.

  • Observatoire des inégalités - Comment la hausse des loyers enrichit les propriétaires

    Analyses 21 février 2020

    La hausse des loyers a produit un vaste transfert de richesses des ménages locataires vers les bailleurs privés, plus fortunés et souvent plus âgés. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    La hausse des loyers pèse lourdement sur le budget des ménages, en particulier les plus jeunes d’entre eux. Elle réduit leur pouvoir d’achat alors que les salaires n’augmentent guère. Ce phénomène est connu. L’argent des loyers n’est pas perdu pour tout le monde : c’est un revenu pour les propriétaires bailleurs [1]. Et celui-ci a nettement progressé au cours des dernières décennies. Entre 1984 et 2018, le montant des loyers perçus a été multiplié par 2,2 après inflation : rares sont ceux dont les revenus ont autant progressé. Les propriétaires bailleurs recevaient 23 milliards au milieu des années 1980, ils en tirent désormais plus de 50 milliards, selon le ministère du Logement. Cela signifie que les locataires du privé ont dépensé 27 milliards de plus pour se loger. Bien sûr, le nombre de logements et de propriétaires a augmenté. Exprimé par logement, le bénéfice est encore plus élevé. Entre 1984 et 2018, le résultat brut courant par logement (le profit une fois les charges [2] déduites) des bailleurs privés a été multiplié par trois, une fois l’inflation déduite. Une croissance quasiment ininterrompue sauf entre 2008 et 2015. Un logement rapportait en moyenne 1 100 euros par an en 1984 (exprimés en monnaie de 2015), il produit aujourd’hui un gain de 3 500 euros.

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