C’est du côté de la Quinzaine des Réalisateurs que se joue l’un des événements du jour avec la projection de « Alice et le maire », le deuxième long métrage de Nicolas Pariser, auteur d’un précédent et remarqué « Le grand Jeu » qui lui avait valu le prix Delluc du premier film. Fidèle à sa manière de ciseler de pures fictions inspirées de concrètes réalités politiques, il pose cette fois ses caméras à la mairie de Lyon où le maire a perdu son inspiration et le goût de son engagement au sein du Parti Socialiste. Appelé au chevet de ce malade qui ne sait plus s’il veut renoncer à sa carrière ou, au contraire, en gravir l’ultime échelon en devenant président, une jeune philosophe (Anais Desmoutiers, une fois encore parfaite) est chargée de devenir sa boîte à idées.
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