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L'actualité des socialistes du 1er au 7 février

PS

Slate - Le PS et le quinquennat Hollande, l'inventaire qui cache la rupture

Olivier Faure a affirmé son intention de rompre définitivement avec l’ancien président de la République, dans l'optique des européennes d'abord, mais surtout de la prochaine présidentielle.

Le mot «inventaire» fait immanquablement penser à deux autres mots: «testament» et «succession». En clair, les trois termes s'inscrivent plutôt dans le champ de la mort que dans celui de la vie et de la résurrection. Pour un parti politique, faire un inventaire est un passage obligé pour régler un contentieux passé dans l'espoir de rebondir. Mais c'est aussi un piège qui peut se refermer sur celui qui le dresse, ne lui laissant d'autre espoir que de se marginaliser ou de disparaître à jamais.

Le Point - Européennes: au PS, une stratégie de l'effacement critiquée

Disparaître pour mieux renaître, ou simplement... survivre ? Le plaidoyer du patron du PS Olivier Faure pour une union de la gauche, quitte à renoncer à une liste socialiste aux européennes, ne fait pas l'unanimité au sein d'un parti plongé dans une profonde crise existentielle.

Le Figaro - Rabault (PS) attend une réponse sociale plutôt qu'institutionnelle

La réponse au grand débat doit être "avant tout économique et sociale" et non "uniquement institutionnelle", a déclaré Valérie Rabault, la présidente du groupe PS à l'Assemblée, après avoir été reçue par Emmanuel Macron.

"La réponse ne peut pas être qu'institutionnelle (...) Faire un référendum sur les institutions ne résoudra pas" la crise, a déclaré Valérie Rabault à la presse à l'Élysée. "Pour moi, c'est avant tout une réponse économique et sociale" qu'il faut apporter, a-t-elle ajouté. En faisant une comparaison entre la situation actuelle et mai 68: "Quand le général de Gaulle a voulu résoudre 68, il a fait le Grenelle. C'est-à-dire (une réunion) avec les partenaires sociaux" et "pas juste une réforme institutionnelle".

Le Figaro - Olivier Faure invite les socialistes à s'allier avec Place publique

Lors d'une journée de formation des secrétaires de section du PS, le premier secrétaire national a placé son parti et la gauche non insoumise au pied du mur du rassemblement. Au risque de braquer une partie des socialistes.

«Unité! Unité!» Dans la salle de l'espace Charenton à Paris, au milieu de quelques six cents secrétaires de section socialiste selon les organisateurs, une femme s'est levée pour soutenir la stratégie d'Olivier Faure. Devant eux, samedi matin, le premier secrétaire du PS a placé toute la gauche devant ses responsabilités, de l'aile droite du PS jusqu'au PCF et au mouvement Génération.s de Benoît Hamon. Avec le «jeune, le tout jeune» mouvement Place publique de Raphaël Glucksman, Claire Nouvian et Thomas Porcher qu'il soutient désormais Olivier Faure veut forcer les appareils, le sien compris, à se rassembler.

VOTATION EUROPEENNE

Le JDD - Européennes : Benoît Hamon va-t-il réussir à unir la gauche avec sa "votation citoyenne"?

Benoît Hamon a proposé vendredi aux forces de gauche de mettre en place une "votation citoyenne" pour aboutir à une liste et un programme commun aux élections européennes. Une telle initiative pourrait-elle voir le jour?

Cette fois, l'initiative vient de Benoît Hamon. L'ancien candidat socialiste à la présidentielle et leader du mouvement Générations a proposé vendredi d'organiser une "votation citoyenne […] pour arrêter une liste et le programme qui va avec" pour les élections européennes. Et ce, afin d'aboutir à une "union de la gauche et des écologistes". Dans une interview au Monde, Benoît Hamon dit notamment s'adresser à La France insoumise, au Parti socialiste, au Radicaux de gauche, à Europe Ecologie - Les Verts, au Parti communiste, à Nouvelle Donne ou encore à Place publique.

GILETS JAUNES

Libé - Gilets jaunes : l’acte I de la réflexion

Jamais depuis 68 un mouvement social n’a suscité aussi rapidement autant d’hypothèses de la part des sciences humaines. Deux publications recensent les premières analyses à chaud.

C’est un des nombreux paradoxes du mouvement des gilets jaunes : avant même de devenir histoire, la plus grande crise sociale française du début du XXIe siècle est un «événement de papier» (1). Comprendre, jamais autant de commentaires et d’analyses n’ont été émis alors que l’histoire est en cours. Le précédent historique est 68, rappelle l’historienne Michelle Zancarini-Fournel, auteure du concept. Dès l’été de cette année-là, Raymond Aron, «spectateur engagé» au service du Figaro, publie la Révolution introuvable, ouvrant une longue histoire de controverses.

France Culture - "Gilets jaunes" : peut-on analyser l’histoire en cours ?

Jean-Claude Monod, philosophe chargé de recherches au CNRS, est notre invité pour sa contribution à "Le fond de l'air est jaune. Comprendre une révolte inédite" (Seuil, 24/01/2019). Quand les sciences humaines analysent le phénomène des "gilets jaunes".

Au lendemain de l’acte XII des "gilets jaunes", de ce nouveau samedi de mobilisation axé sur la dénonciation des violences policières, notamment à Paris, à la marche dite «des blessés» (dont la figure du mouvement est Jérôme Rodrigues), et alors qu’un appel à la grève générale a été lancé pour le 5 février 2019, retour sur l’étude d’un mouvement dit inédit par les sciences humaines et sociales…

RFI - Joseph Confavreux: «Le fond de l’air est jaune, comprendre une révolte inédite»

Joseph Confavreux, journaliste à Médiapart, coordinateur du livre : « Le fond de l’air est jaune, comprendre une révolte inédite » au Seuil.

France Culture - Pour une philosophie des Gilets Jaunes

À peine 3 mois depuis le 1er acte des Gilets Jaunes, déjà une quinzaine d'ouvrages questionnent le mouvement : textes engagés, récits singuliers dessinant une histoire collective et tentatives d’explication par des journalistes ou des penseurs, l'occasion d'esquisser une philosophie Gilets Jaunes ?

DEMOCRATIE

ENS Lyon - La démocratie participative : entretien avec Loïc Blondiaux

Dans quelle mesure la démocratie participative est-elle susceptible de compléter et d'enrichir la démocratie représentative ? À l'occasion du festival des idées "La Chose Publique" organisé par La Villa Gillet à Lyon en novembre 2017, Loïc Blondiaux, spécialiste de la démocratie participative, nous a accordé un entretien autour de cette question. Le chercheur était invité à débattre avec Ulrike Guérot lors d'une table ronde animée par Sylvain Bourmeau sur la thématique de l'Europe participative, le 24 novembre 2017.

IRG - A propos des fondements de la démocratie participative

Quelle que soit la dénomination qui lui est attribuée – participation des habitants ou des usagers, démocratie participative, démocratie délibérative, etc. -, l’idée de l’intervention directe des citoyens dans le champ de la décision politique s’impose de plus en plus.

Cette progression continue de la thématique participative, qui a même constitué l’une des nouveautés dans les débats de l’élection présidentielle française de 2007, s’appuie d’abord sur des initiatives concrètes en France et à l’étranger. En France, on assiste depuis une quarantaine d’années à une multiplicité et à une diversité d’expériences dans ce sens, plus ou moins formalisées : ateliers populaires d’urbanisme, conseils de quartiers, organisation de panels « experts-usagers », ou création officielle en 2002 d’une Commission nationale du débat public (CNDP). Une très grande partie de ces expériences participatives se déroulent dans le domaine de la gouvernance urbaine. A l’étranger, le Brésil (budget participatif), les pays du Nord de l’Europe (conférences de consensus) ou l’Allemagne (jurys citoyens) sont plus avancés encore dans les démarches de participation citoyenne à la gestion des affaires publiques.

FISCALITE

Les Echos - Des propositions plus radicales pour lutter contre l'optimisation fiscale

L'ICRICT, un groupe d'experts sur la réforme de la fiscalité internationale, souligne des avancées depuis que l'OCDE s'est saisie du sujet. Mais ce comité estime qu'il faut aller beaucoup plus loin.

Il faut changer de logiciel face à l'optimisation fiscale des multinationales. C'est en résumé la position défendue par un groupe d'experts reconnus sur la réforme de la fiscalité internationale, l'ICRICT. Cette instance, lancée en 2015, est composée de dirigeants internationaux, d'universitaires et de membres de la société civile, parmi lesquels le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, la députée européenne Eva Joly et l'économiste Thomas Piketty. 

POLICE

Le Monde - Sebastian Roché : « En France, la démocratisation de la police n’est pas achevée »

Pour le directeur de recherche au CNRS, la police française est au service du gouvernement et pas du citoyen, contrairement à d’autres pays d’Europe.

Sebastian Roché, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un spécialiste de la police. Il a notamment publié De la police en démocratie (Grasset, 2016). Pour le chercheur, nier les violences policières comme le fait le ministre de l’intérieur Christophe Castaner est une conception contestable de la protection des droits fondamentaux. Et l’idée que le maintien de l’ordre « à la française » est un modèle dans le monde n’a pas de base sérieuse.

REFERENDUM

Le Monde - A Grenoble, la démocratie participative a fait pschit

Alors que des « gilets jaunes » réclament un référendum d’initiative citoyenne, le « dispositif de votation citoyenne » mis en place par la municipalité a fini par être retoqué par le tribunal.

Grenoble a été l’une des villes pionnières dans la mise en place d’un processus de démocratie directe. En février 2016, deux ans après avoir été élue sur une promesse d’« alternative citoyenne », la municipalité d’Eric Piolle (EELV) a en effet tenu l’une de ses promesses de campagne et mis en place un « dispositif d’interpellation et de votation citoyenne ».

IMMIGRATIONS

Non Fiction - Pour une approche réaliste de l’immigration

François Héran a repris ses cours au Collège de France. Après l’introduction générale quelque peu écourtée de l’an dernier, il devrait traiter cette année en détail des causes des migrations. Sa leçon inaugurale  avait donné le ton en énumérant quelques-unes des contradictions qui caractérisent la façon dont nous abordons la question de l’immigration qu’il souhaitait prendre à bras-le-corps. Celles-ci concernent aussi bien l’importance et l’origine de l’immigration selon les pays, que les causes et les raisons qui conduisent les personnes à migrer, les limitations au droit d’immigrer, le couplage ou le découplage des flux migratoires avec les besoins de main d’œuvre. C'est donc à lever ces ambiguïtés qu'il doit s'attacher dans ses cours, et c'est ce à quoi devrait se consacrer également l’Institut des migrations dont François Héran a pris la direction, et qui vise à fédérer les recherches sur le sujet.

Non Fiction - S’ouvrir davantage, favoriser une immigration qualifiée et diverse

A un moment où l'immigration est devenue un sujet très polémique, l'aborder en mobilisant les outils de l’analyse économique permet de questionner certaines opinions ou positions en introduisant une rigueur dans le raisonnement et une attention aux effets significatifs. Ainsi, dans un petit opus du Cepremap, Repenser l’immigration en France. Un point de vue économique, Hillel Rapoport, professeur à l’Ecole d’économie de Paris, explique qu’il existe plusieurs façons d’aborder la question de l’immigration sous l’angle économique.

MACRON

Jean Gadrey - Macron et sa détestation des chômeurs et des pauvres. Pourquoi ?

Pourquoi Emmanuel Macron et l’oligarchie au pouvoir expriment-ils tant de mépris voire de hargne vis-à-vis de millions de gens en grande difficulté ? Pourquoi les désigner comme responsables de leur chômage et de leur pauvreté ? Quel bénéfice les élites néolibérales attendent-elles de ces accusations répétitives blessantes (voir le billet précédent) ?

Il existe différentes explications complémentaires. Mais avant d’y venir, il faut faire un détour vers le parcours qui a conduit Macron à devenir « le Président des riches ».

DANEMARK

Le Vent se lève - L’envers du « modèle » danois, porté aux nues par les médias

Longtemps vanté comme un exemple de la troisième voie social-libérale, le « modèle danois » de la flexisécurité salariale a servi de cache-misère à l’avènement du néolibéralisme au Danemark dans les années 1990. Récemment, Emmanuel Macron a tenté de réactiver le vieux mythe des « modèles » scandinaves, sans s’apercevoir de la régression sociale que le tournant néolibéral y a engendré depuis 25 ans. Le temps est venu de se pencher sur l’envers du mythe.

TERRITOIRES

Terra Nova - La fin de la paix territoriale ?

Beaucoup opposent aujourd'hui les espaces métropolitains et les espaces périphériques. Loin de se réduire à un tel affrontement, les tensions territoriales actuelles s'apparentent davantage à des luttes pour l'accès aux ressources des territoires. L'explosion de la mobilité quotidienne des ménages traduit une formidable dilatation de l'emprise spatiale des individus, qui vivent de plus en plus souvent à cheval sur plusieurs territoires. Elle est liée à la fois à la métropolisation des emplois et à la périurbanisation de l'habitat. Mais les coûts directs et indirects de ce modèle d'organisation spatiale sont cependant nombreux et élevés, en particulier pour les ménages modestes et moyens. Cette note est le texte de la conférence prononcée par Thierry Pech, directeur général de Terra Nova, le 16 janvier 2019, en ouverture du cycle de l'Institut des hautes études de développement et d'aménagement des territoires en Europe (IHEDATE) consacré aux « Géographies de l'argent ».

ECOLOGIE

Le Vent se lève - « Seul un « Green New deal » européen nous permettrait de nous en sortir par le haut » – Entretien avec Aurore Lalucq

Aurore Lalucq est économiste de formation et travaille depuis quelques temps sur le financement de la transition écologique, a fortiori au niveau européen. C’est plus particulièrement sur ce sujet que nous avons souhaité l’interroger, dans un contexte post COP24 où l’Union européenne bégaie sur ses politiques climatiques et où le mouvement des gilets jaunes pose directement la question du facteur social dans la transition écologique. Aurore Lalucq a notamment publié Faut-il donner un prix à la nature avec Jean Gadrey (Éditions Les Petits Matins 2015), qui a obtenu le prix du livre de la Fondation de l’Écologie politique. Elle est directrice de l’institut Veblen et porte-parole du mouvement Génération.s.

MAUREL

Huffington Post - Des anciens du PS fondent la Gauche républicaine et socialiste

Emmanuel Maurel et d'autres transfuges du PS ont fondé à Valence une nouvelle formation, proche de la France insoumise.

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et les socialistes ayant quitté le PS dans le sillage d'Emmanuel Maurel ont fondé ce week-end des 2 et 3 février à Valence un nouveau parti baptisé Gauche républicaine et socialiste, situé dans l'orbite de la France insoumise.

Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée ce dimanche.

ARGENTINE

Fondation Jean Jaurès - Les paradoxes et les défis des progressistes en Argentine

Cet entretien réalisé par Manuel Barrientos et Matias Cerezo publié dans Artepolitica le 15 mars 2018 a été traduit par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès. La situation décrite ici par Eduardo Jozami garde toute son actualité.

L’Argentine est depuis 2015 dirigée par un président de centre droit, Mauricio Macri, qui a centré la politique économique de son pays sur l’ouverture de l’économie, une réforme flexibilisant le code du travail et la «  modernisation  » des politiques sociales.
Depuis la fin 2017, l’Argentine vit une situation paradoxale et contradictoire. Les électeurs ont confirmé aux élections législatives la majorité de droite (Liste Cambiemos). Parallèlement, le pays connaît une montée des revendications sociales, marquée par une série de journées de grèves et de manifestations.

LE VOILE

Libé - Au Caire, les Egyptiennes tombent le voile

Ces deux dernières années, de plus en plus de femmes, en particulier chez les jeunes, renoncent au hijab, y compris chez les ministres, les députés et les fonctionnaires.... Loin d’être réservé à la télévision, le phénomène du renoncement au hijab s’est accéléré ces deux dernières années, en particulier chez les jeunes Egyptiennes. Celles-ci s’irritent de devoir expliquer ou justifier leur décision en affirmant leur droit à «la liberté de choix» dans ce domaine.

RELATIVISME

France Culture - Claude Lefort contre la "bêtise" relativiste

En 2010, Jean Birnbaum avait rencontré Claude Lefort pour discuter avec le philosophe de la pertinence de l'anti-totalitarisme.

La semaine dernière, je vous parlais de la bêtise, et parmi les auteurs que j’ai cités et qui permettent d’affronter ce phénomène j’ai oublié un nom qui m’est pourtant très cher, celui de Claude Lefort, grand penseur de la démocratie et philosophe anti-totalitaire.  La « bêtise », Lefort aimait utiliser ce mot. Par exemple, à ses yeux, quiconque prétendait bâtir une société plus juste sans tirer les leçons du XXè siècle totalitaire se condamnait à la bêtise. De même, il avait cette formule, il disait : "le relativisme déchaîne la bêtise". En particulier, lui qui avait passé sa vie à penser la singularité de la démocratie, il était exaspéré par tous ceux qui refusaient de faire la différence avec les dictatures. 

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