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Réaction du Parti socialiste à la démission de Nicolas Hulot

Nicolas Hulot vient de décider courageusement de quitter le gouvernement.

Ne plus mentir, ne plus se mentir. La démission de Nicolas Hulot nous parle d’une trahison. Celle d’un pouvoir qui a abandonné toute référence au progressisme et à l’écologie. Les masques sont tombés un à un : Écologie, fiscalité, social, politique migratoire, exemplarité…

La liste des arbitrages perdus par l’ex ministre était trop longue et l’impuissance à agir était devenue insupportable : report de l’interdiction du glyphosate, importation de 300 000 tonnes par an d’huile de palme pour Total, report du rééquilibrage du mix énergétique, application anticipée du CETA, refus de placer au rang de principe constitutionnel la défense des biens communs face aux multinationales…
Les choix à venir sur la politique de l’énergie menaçaient de ne pas être plus positifs.

L’alerte de Nicolas Hulot doit être entendue. L’urgence écologique exige un autre modèle de développement : priorité à l’économie circulaire, décarbonée, au développement des énergies renouvelables, à la lutte contre le réchauffement climatique, à une approche liant enjeux environnementaux et enjeux sanitaires. C’est une vraie révolution des modes de production qu’il faut atteindre.

Le Parti socialiste entend prendre toute sa place dans ce débat. Social et écologie sont intimement liés. Ce sont toujours les individus, les régions, les pays les plus faibles qui sont les premières victimes. Et c’est le modèle de développement libéral qui tourne le dos avec la même constance à l’essentiel : la préservation de l’Humanité.

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