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  • Sélection été : La croissance française en 2018-2019 : ce qu’en disent les prévisionnistes …

    Alors que l’INSEE vient de publier la première version des comptes du quatrième trimestre 2017 et donc une première estimation de la croissance annuelle, nous nous interrogeons sur les perspectives 2018 et 2019 à travers une analyse comparative des prévisions réalisées sur la France par 18 instituts (publics et privés, dont l’OFCE), entre septembre et décembre 2017. Ce billet de blog présente les points saillants de cette analyse, détaillée dans le Policy brief de l’OFCE (n° 32 du 8 février 2018), intitulé « Une comparaison des prévisions macroéconomiques sur la France », et le document de travail (n° 06-2018) associé (où figurent les tableaux des prévisions par institut).

    Après la profonde récession de 2008-2009 et la crise de la zone euro de 2011, la croissance française avait amorcé en 2013 un timide mouvement de récupération qui s’est accéléré fin 2016. L’année 2017 est donc une année de reprise, avec une croissance légèrement plus dynamique que ce qu’anticipaient récemment la plupart des prévisionnistes : 1,9 % selon la première estimation de l’INSEE contre 1,8 % prévue en moyenne. En 2018 et 2019 cette dynamique devrait se poursuivre puisque la moyenne des prévisions atteint 1,8 % et 1,7 % respectivement. Les écarts-types sont faibles (0,1 point en 2018 et 0,2 en 2019), les prévisions restant assez proches pour 2018 et divergeant plus nettement en 2019 (1,4 % pour la prévision plus basse à 2,2 % pour la plus haute) (graphique 1). En 2019, 5 instituts sur 15 prévoient une accélération de la croissance et 8 prévoient un ralentissement.

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  • Le mai 68 de Francois Budet (1940-2018)

    Nos Enchanteurs - François Budet, 1940-2018

    L’ankou est encore passé par là. Et a cette fois fauché François Budet. Si vous êtes des terres intérieures, vous pouvez ne pas connaître Budet ; si vous êtes de Bretagne, vous n’avez pu, à un moment ou à un autre, lui échapper, à lui ou à une de ses chansons. Ainsi Loguivy-de-la-mer, un classique breton, une de ces chansons qui ont le sort enviable d’entrer dans la patrimoine immatériel d’un lieu, d’une région, de nos têtes ; de le rester bien après la mort de son créateur, bien après même que son nom s’estompe puis disparaît. Sans être la chanson d’une vie, celle-là est entrée en résonnance avec des dizaines de milliers de vie : les nôtres. Et gagne l’immortalité.

  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Communiquer en macroniste.

    Et voilà, cela se confirme, en ce début d’été 2018, la (dé)cote de popularité, telle que mesurée par les sondages, d’Emmanuel Macron rejoint les bas scores des deux Présidents de la République à la même époque de leur mandat respectif.

    La raison de fond est, comme pour les deux mandats présidentiels précédents, l’écart entre un mode d’élection qui oblige à jouer le « roi thaumaturge » pour se faire élire et une réalité de la mise en œuvre des politiques publiques et de leurs effets concrets sur l’économie et la société  françaises qui n’ont pas la même évidence et la même célérité.La raison subsidiaire est que, sous prétexte de « Révolution » et de dépassement du vieux clivage gauche/droite, Emmanuel Macron, appuyé par une part de la très haute fonction publique, joue à plein le même grand jeu du néo-libéralisme qui a tant nui dans l’opinion publique à ses prédécesseurs, alors même qu’une majorité d’électeurs ne demandait sans doute pas en 2017 du « Thatchérisme » à la française. E. Macron et les « premiers de cordée » qui l’inspirent voudraient pousser notre pays vers un triomphe de la « lèpre populiste » de ce côté-ci des Alpes, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Ils continuent à mettre en œuvre exactement les politiques publiques que les analystes, attentifs au désarroi de nombreuses personnes face au changement – voient à la source de la poussée populiste – en particulier l’immense dédain qui les inspire à l’égard des classes populaires et moyennes, de « ceux qui ne sont rien ». Le sort de Matteo Renzi, mutatis mutandis l’équivalent transalpin de notre disciple de P. Ricoeur, devrait pourtant faire réfléchir à l’Élysée.

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  • Sélection été : Le Vent se lève, Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables. Longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.


    LVSL – Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) pourraient contourner les médias officiels et fournir une alternative démocratique à la grande presse. On remarque pourtant que par bien des aspects, ils reproduisent des modèles propres aux médias dominants (mise en avant des publications commerciales au détriment des publications politiques, course au buzz). Pensez-vous que les GAFA puissent réellement servir de contrepoids au système médiatique actuel ?

    Juan Branco – Par essence, l’entreprise ne fait pas le bien ou le mal : elle fait de l’argent. On est tombé dans le panneau avec les GAFA et leur discours altruiste car l’époque, laissant naître de nouveaux mondes où tout semblait possible, était propice aux confusions. Là encore, la grande déficience des médias traditionnels a joué. Au lieu de chercher à comprendre le modèle économique de ces entreprises, ils se sont contentés d’en reproduire le discours. Si bien que, quand ces entreprises ont atteint une position monopolistique sur leurs marchés – ce qui est essentiel pour s’imposer comme réseau social, par exemple – il était bien trop tard pour émettre une critique et lancer des alternatives qui ne seraient pas capitalistes ou mercantiles – bref, qui ne seraient pas guidées par la seule ambition du profit.

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