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  • L’aurore, pour imaginer la République que nous voulons.

    L'aurore est un lieu de réflexion et de débat, ouvert à tous les citoyens engagés. Pourquoi créer un nouveau think tank aujourd’hui ? Parce que les crises – politiques, sociales, économiques, culturelles, sécuritaires, migratoires – s’enchaînent et souvent se conjuguent, et qu’il faut développer une vision de long terme, dégagée de l’immédiateté, pour trouver de nouvelles clés de lecture.

    Parce que les cadres traditionnels d’exercice de la démocratie et de formation de l’opinion sont fragilisés et que tous, les citoyens comme les décideurs, ont besoin d’outils de compréhension pour redonner profondeur et perspective à la participation démocratique et à l’action publique.

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  • Sélection été : Alternatives économiques, Christan Chavagneux - Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? Des arguments solides !

    Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.

    L’argument du taux de chômage naturel

    Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.

    Le premier problème vient du fait que ce taux de chômage naturel n’existe pas dans la vraie vie. C’est une construction théorique des économistes. Récemment, Patrick Artus estimait ce taux de chômage naturel à 9 % (et la Commission européenne à plus de 9 %). Or, il vient de passer en France sous cette barre, sans le moindre signe d’inflation… Et pour l’économiste de l’OFCE Eric Heyer, il se situe en dessous de 7 %. Bref, il n’y a pas vraiment consensus des économistes sur le sujet.

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  • Sélection été : OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ? (20/01/2018)

    Par Guillaume Allègre, @g_allegre

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    L’idée d’expérimenter sur un site de saturation peut paraître séduisante et répond à certaines de mes critiques (on peut mesurer les effets d’équilibre sur le marché du travail et les effets de pairs). Elle ne répond pas aux autres critiques : une telle expérimentation est par construction temporaire (or les individus ne réagiront pas de la même façon à une incitation temporaire qu’à une incitation permanente) ; on ne pourra pas expérimenter le côté financement du revenu universel (or le revenu universel coûte cher, il faudra le financer par exemple par un impôt sur le revenu, ce qui aura des effets sur les incitations financières à reprendre un emploi).

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