Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jean Gadrey - Destruction des services publics (2) : asphyxie financière, dégradation de la qualité et dette « insupportable »

Entrons dans les détails, en deux billets, de la stratégie de destruction résumée dans le précédent post. Commençons par les premières armes de destruction, essentielles mais dont on verra qu’elles ne suffisent pas.

La première arme et la principale est l’asphyxie financière. En effet, s’agissant de services publics, le gros du financement est du ressort des décisions publiques (État, collectivités, Sécurité sociale). C’est très variable selon qu’il s’agit d’un côté des services publics non ou peu payants comme l’enseignement, les hôpitaux, la police, etc. ou, d’un autre côté, de (ce qu’il reste de) services publics de réseaux qui vendent leurs services : SNCF, Poste, RATP, auxquels on peut ajouter, en dépit de leur privatisation partielle, EDF/ERDF (devenue Enedis) et Engie/GRDF dans la mesure où l’État détient encore 85% de EDF et 25% de Engie.

Lire la suite
___________________
___________________

Les commentaires sont fermés.