Comme vous je suppose, j’ai été bouleversé en lisant dans L’Opinion le témoignage poignant d’une députée marcheuse qui ne s’en sort pas en raison de la chute drastique de son niveau de vie depuis qu’elle représente le peuple français. C’est profondément choquant. Nous devons faire quelque chose (voir mes propositions d’action à la fin du billet).
Je cite ses propos : « Je vais moins souvent au restaurant, je mange pas mal de pâtes, j'ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager ! ».
On ignore le nom de cette personne et c’est bien compréhensible : lorsqu’on est pris dans la spirale qui mène à la misère, on préfère garder l’anonymat. On sait qu’on sera stigmatisé et rendu responsable de son dénuement. La « pauvrophobie » est partout. Alors, oui, on se cache pour pleurer. Dignement.
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