Le lieu est inspiré du Casapound romain : des militants du GUD occupent un immeuble vide de Lyon pour le réserver à des personnes en situation de précarité, sur la base du principe de préférence nationale. Une action qui témoigne de l’existence d’une droite radicale mouvementiste. Retrouvez, en partenariat avec L’Œil sur le Front, l’analyse de Jean-Yves Camus.
C’est à Lyon que l’extrême droite radicale a choisi de lancer, le 27 mai dernier, une expérience inédite en France et conçue sur le modèle de la Casapound romaine : un squat désormais baptisé « Bastion social », occupé par des militants du GUD. Cet immeuble du 2e arrondissement, désormais vide, est destiné par les gudards à héberger des personnes en situation de précarité, sur la base du principe de préférence nationale, formulé ainsi : « les nôtres avant les autres ». Selon le responsable du mouvement Steven Bissuel, cette action vise à populariser l’idée d’un « grand plan de construction et de réhabilitation de logements », ainsi que de « réquisition et rénovation totale des bâtiments publics abandonnés afin que les Français les plus démunis puissent avoir un logement décent ». Le groupe y ajoute « la facilitation de l’accès à la propriété par la mise en place de prêts aidés et de micro-crédits ».
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