Cette campagne présidentielle est marquée par une volatilité inédite des électorats. Nul ne saurait à ce stade prédire son issue. Mais il existe une méthode qui rend mieux compte des structures que les fluctuantes intentions de vote tout en analysant les dynamiques : ce qu’on appelle les « probabilités de vote ». Pour cette présidentielle, on distingue alors neuf électorats ayant des comportements de vote très différents : cinq sont solidement arrimés à un candidat et à un seul, quatre sont indécis.
Dans cette campagne, les intentions de vote se succèdent, les électeurs peinent à se décider et beaucoup restent incertains de leur choix : l’actualité, il est vrai, ne les y aide pas.
Nul ne saurait à ce stade prédire l’issue de la campagne. Mais il existe une méthode qui rend mieux compte des structures que les fluctuantes intentions de vote tout en analysant les dynamiques : ce qu’on appelle les « probabilités de vote » (cf. encadré plus bas). Cette méthode permet de distinguer les socles relativement solides de chaque candidat des réserves électorales mouvantes, c’est-à-dire des électeurs qui hésitent entre plusieurs choix. Ce sont ces électeurs, capables de passer facilement d’un candidat à l’autre, qui expliquent la volatilité des intentions de vote.
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