Première étape pour le candidat officiellement investi par le PS : préempter l'électorat de Mélenchon avant de s'attaquer à Emmanuel Macron.
Benoît Hamon est à Jean-Luc Mélenchon ce que Macron est à Valls : un candidat plus jeune, plus rapide, plus sympathique. Toute la scénographie de son investiture officielle, dimanche 5 février à la Mutualité, a été conçue dans le but unique de lancer son OPA sur l'électorat de Mélenchon. Deux prises de parole clés étaient prévues : celle d'Anne Hidalgo, puis celle de Christiane Taubira, en « vedette américaine » avant le discours final du candidat. Au premier rang, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon sont venus personnellement apporter leur soutien au vainqueur de la primaire. Manuel Valls était absent. Hamon s'est contenté de la présence de deux vallsistes du premier cercle, les sénateurs Luc Carvounas et Didier Guillaume, directeur de campagne de Valls.
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