Les électeurs de Hamon recontactés par « Le Monde » considèrent que ça n’est pas à leur candidat de rassembler la gauche, mais à la gauche de se rassembler derrière lui.
Benoît Hamon doit-il défendre le bilan du quinquennat qui s’achève ? « Choisir » entre la ligne de Jean-Luc Mélenchon et celle de l’aile droite du Parti socialiste ? Tendre la main aux élus vallsistes ? Rien de tout cela selon ses électeurs. A la veille de l’investiture du vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 5 février à Paris, et alors que les tractations vont bon train au sein des appareils politiques pour « rassembler la gauche » en vue de la présidentielle, ceux qui ont voté pour le député des Yvelines attendent surtout de lui qu’il reste fidèle au programme sur lequel il a été élu.