Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'actualité des socialistes du 15 au 28 juillet (revue de presse bi-mensuelle pendant l'été)

En août un peu d'histoire avec des reportages de Cinq colonnes à la Une, l'émission historique de l'ORTF.....

A LA UNE

Le Figaro - El Khatmi (PS): «L'islamophobie, un concept créé pour étouffer toute critique de la religion»

L'élu socialiste d'Avignon défend ardemment la laïcité et n'hésite pas à dénoncer ceux, qui dans sa famille politique, «restent perchés dans des idéaux soixante-huitards».

Amine El Khatmi a une voix singulière à gauche. Musulman, l'adjoint socialiste au maire d'Avignon défend haut et fort une laïcité intransigeante, quitte à agacer dans son propre camp. Les derniers attentats ne font qu'accentuer sa colère. «J'ai confiance en ce que font Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Mais on peut aller plus loin», explique-t-il mercredi à La Provence. «Il faut expulser les imams étrangers qui tiennent des propos anti-républicains», insiste l'élu, qui invite les musulmans «à se prendre en main» et à «faire le ménage chez eux».

Au Féminin - 3 choses à faire face au terrorisme selon ​Abdennour Bidar

En réponse aux derniers attentats qui ont frappé la France, Abdennour Bidar, philosophe connu pour sa théorie de la modernité en Islam, a partagé un très beau texte rempli de sagesse. Un message fort qui désigne des coupables et met chacun face à ses responsabilités pour lutter contre le terrorisme.

Depuis janvier 2015, une série d'actes barbares frappe notre France et nous meurtrit profondément. Perpétrés au nom de l'islam, ils sont aussi bien le fait d'esprits malades que l'une des expressions les plus aiguës de la crise radicale dans laquelle sombre aujourd'hui la civilisation arabomusulmane. De là, une très grande difficulté d'analyse : quel lien entre ces cas psychiatriques isolés et l'état général d'une civilisation ?

MONTEBOURG
 
 
Avec la création d’un micro-parti politique et d’une association, "les Amis d’Arnaud Montebourg", l’ex-ministre prend le chemin de la présidentielle de 2017.
 
HAMON
 
 
Le PS a pris la décision d'annuler son université d'été en raison de "menaces". De toute façon, on pouvait légitimement douter que les frondeurs y participeraient, la loi Travail et les trois 49.3 ayant accentué les divisions au sein du parti.

Du coup, Benoît Hamon a annoncé qu'il organiserait un grand rassemblement politique les 27 et 28 août, à Saint-Denis.

Libé - Benoît Hamon et Gérald Darmanin : «Sur l’islam, une hystérie politique très dangereuse»

Financement des mosquées, formation des imams, voile : le député PS des Yvelines débat de la place de la religion musulmane avec le maire LR de Tourcoing. Lequel a adressé des préconisations à son parti en vue de 2017.

MAUREL

LCI - Emmanuel Maurel : « Le dumping fiscal touche toute l’Europe. »

« Il faut réfléchir plus largement aux conflits d’intérêts en Europe. Il y a des choses à dire sur les pratiques de l’Union Européenne par rapport à Goldman Sachs. En Europe aussi notre adversaire c’est la finance ».

VALLS

Le JDD - Valls : "Il y a urgence à aider l'Islam de France à se débarrasser de ceux qui le minent de l'intérieur"

Le Premier ministre, Manuel Valls, s'exprime dans une longue tribune dans le JDD sur les réformes à entreprendre pour consolider l'islam de France. Extraits.

 
Dans un entretien au Monde, vendredi 29 juillet, Manuel Valls répond aux attaques de l’opposition après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), estimant qu’il y a « une ligne infranchissable : l’Etat de droit ». « Mon gouvernement ne sera pas celui qui créera des Guantanamo à la française», assène le premier ministre.

URVOAS

 
Dans une tribune publiée jeudi 28 juillet dans Le Monde et sur Le Monde.fr, le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, répond aux propositions du président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). L’ancien chef de l’Etat a proposé, mercredi, dans un entretien au Monde, une série de mesures, appelant à sortir du « cadre » juridique actuel. Mais pour le garde des sceaux, « la France ne peut pas concevoir le combat contre le terrorisme, contre la radicalisation, autrement qu’avec les armes du droit (…) : l’arbitraire n’est pas acceptable et au nom de l’efficacité, je refuse cette volonté de “Guantanamoïsation” de notre droit. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est notre boussole. »
 
MACRON
 
 
Dans une vidéo, le ministre de l'Economie promet de « venir » voir les Français à la rentrée. Une nouvelle provocation qui entretient les doutes sur son avenir : rester au gouvernement ou jouer sa carte pour 2017.

FMI

La Tribune - Grèce : la responsabilité du FMI mise au jour, mais tout continue comme avant

L'instance de surveillance indépendante du FMI a mis en cause la gestion de la crise grecque par cette institution. Des critiques qui détruisent la narration officielle, mais ne la change pas...

La Tribune - Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

En raison des menaces grandissantes d'un ralentissement sévère de  l'économie mondiale - du Brexit au terrorisme -, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé samedi certains pays du G20 à muscler leurs dépenses publiques pour soutenir la croissance. Cette position est appuyée par Paris et Washington, mais pas par l'Allemagne. Pragmatique, le FMI s'adapte et souhaite faire revivre la politique de "stop and go" consistant à alterner rigueur et relance keynésienne selon les circonstances économiques.

LOI TRAVAIL
 

Après plusieurs mois de tensions sociales sans précédent pour un gouvernement issu de la gauche, la « loi travail » a été définitivement « adoptée » par un nouveau recours au 49.3. Avec 60 autres députés de gauche, j'ai signé la saisine du conseil constitutionnel qui conteste une loi dont la confection « a révélé de graves négligences en matière de dialogue social et de respect du rôle du parlement ».

 
 
Incapables, par deux fois, de déposer une motion de censure contre Manuel Valls, les frondeurs du PS ont néanmoins trouvé une nouvelle manière de s’opposer à la loi Travail. Après avoir publié une tribune dans Le JDD au moment du vote définitif le 21 juillet, ils sont parvenus à déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.
 

TRIBUNE - Cinquante-huit députés, très majoritairement de gauche, réagissent à l'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail en force en dernière lecture à l'Assemblée. "On aurait tort de croire le débat clos avec l’adoption de la loi Travail. Il ne fait au contraire que commencer. Nous y prendrons toute notre part", avertissent-ils.

Voici la tribune des 58 députés : "Ce mercredi 20 juillet, la loi Travail a donc été définitivement adoptée. Au cœur de l’été, il ne faut pas lâcher,mais continuer à dire pourquoi ce fut le moment le plus insupportable de ce quinquennat pour qui ne se résigne pas à la dégradation des droits des salariés français et au déni de démocratie.

Challenges - Loi travail: les frondeurs contre-attaquent

La bataille sur la loi travail "ne fait que commencer", ont dit mercredi dans une tribune 58 députés PS "frondeurs", écologistes ou du Front de gauche, après le déclenchement du 49-3 pour forcer l'adoption définitive du projet de loi.

TURQUIE
 
La Turquie a frôlé une très grande catastrophe. La tentative de coup d’Etat, qui a fort heureusement échoué, aurait entraîné le pays dans une guerre civile dévastatrice. À une échelle beaucoup plus réduite, c’est ce que nous avons vécu durant environ une demi-journée, dans la nuit de vendredi à samedi : les policiers affrontant les rebelles militaires avec des armes lourdes, des militaires loyalistes se battant contre les putschistes, des soldats tirant sur la foule, des scènes de lynchages de soldats putschistes désarmés, des avions bombardant des bâtiments publics, notamment le parlement… Le bilan humain de cette folle nuit est lourd. Il nous donne un aperçu terrifiant de ce qu’auraient été, dans toute la Turquie, les conséquences de ce coup d’Etat s’il avait un tant soit peu triomphé.
 
 
Tribune écrite par Nedim Gürsel, écrivain turc, directeur de recherche au CNRS. Dans son dernier livre Le Fils du capitaine, (Seuil, 2016) il décrit le premier coup d’Etat militaire en Turquie.

« À minuit, sur des tanks, ils pénètrent dans la ville. Qui sont-ils ? Ils ont abaissé leurs casques sur leurs fronts, on ne voit pas leurs visages (…) Ils marchent et la ville bouge. Les Mongols sont revenus sur des tanks, reprenez-vous ! À minuit, les grondements arrivent des places aveugles ». J’avais vingt ans quand j’ai écrit ces lignes que l’on peut lire dans mon premier roman Un long été à Istanbul, qui décrit une période de répression ouverte après le coup d‘Etat militaire du 12 mars 1971. En 1980, mon livre fut saisi après le coup d’Etat du général Evren pour « offense aux forces de sécurité nationales » et j’ai été jugé dans un tribunal militaire. Dans mon dernier roman Le fils du capitaine, qui est un règlement de compte avec l’autorité, je reviens sur le premier coup d’Etat militaire de notre histoire récente, celui du 27 mai 1960 qui renversa le gouvernement de Menderes. Ce dernier fut pendu par les putschistes avec deux de ses ministres. J’avais neuf ans à l’époque. C’est dire que mon itinéraire d’écrivain, ma vie même, furent marqués par le rythme de ces coups d’Etat permanents.

CICE

 
Les moyens consacrés au crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en valaient-ils la peine, au regard des résultats atteints ? Rien n’est moins sûr, répond un rapport de la commission des finances du Sénat présenté, mardi 19 juillet, par Marie-France Beaufils, sénatrice CRC d’Indre-et-Loire. Intitulé « CICE : le rendez-vous manqué de la compétitivité ? », ce rapport analyse d’un point de vue fiscal les effets de ce dispositif phare du quinquennat Hollande, qui consiste en un crédit d’impôt sur la masse salariale, jusqu’à 2,5 smic. Mme Beaufils y conclut que le CICE nécessite d’être revu « profondément, dans sa forme comme dans son montant » –l’enveloppe budgétaire devrait atteindre quelque 20 milliards d’euros d’ici 2017, soit « près de 1 % du PIB de notre pays », pointe-t-elle.
 
DEPROFESSIONNALISER LA POLITIQUE
 
 
Lorsqu’on parle de réforme de la vie politique, on part souvent des institutions dont il faudrait repenser les contours, moins souvent des hommes et des femmes qui font la politique de la France, dont il faut réfléchir au moyen d’assurer le renouvellement. Le renouvellement de la classe politique sera pourtant un sujet majeur de la campagne présidentielle de 2017, porté avec mauvaise foi et sans proposition nouvelle par le Front national. C’est un enjeu central dans la lutte contre la montée des populismes en Europe, que seule l’incarnation d’une forme de rupture citoyenne avec les partis traditionnels paraît aujourd’hui susceptible d’endiguer.

PS (communiqués)
 

Ce matin, le Président de la République a annoncé la constitution d’une garde nationale lors d’une rencontre avec des parlementaires engagés sur cette question.

Cette garde sera constituée à partir des réserves opérationnelles existantes et ses modalités de mise en place seront définies dès le mois de septembre, en concertation avec l’ensemble des acteurs.

Le Parti socialiste a été profondément touché par la mort du jeune Adama Traoré après son interpellation à Beaumont-Sur-Oise, le 19 juillet.

Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches. Nous respectons leur volonté que cessent les violences, ainsi que leur demande de transparence sur les circonstances de ce drame.

Adoption définitive de la Loi « travail » : de nouvelles avancées pour le dialogue social, de nouvelles protections pour les salariés

Après plusieurs mois de débat, le projet de loi relatif au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels a été définitivement adopté au Parlement.

Le Parti socialiste tient à souligner l’implication et l’écoute constantes de la Ministre du travail Myriam El Khomri et du rapporteur du texte à l’Assemblée nationale Christophe Sirugue, tout au long du travail parlementaire.

Les commentaires sont fermés.