Si les dernières élections législatives ont permis à la gauche unie de retrouver une place dans le rapport de force parlementaire, la crise démocratique reste profonde en France et les partis de gauche peinent à reparler aux déçus comme aux oubliés de la politique. Pourtant, des initiatives existent, notamment à l’étranger, qui sont autant d’opportunités de faire revivre l’engagement, comme le montre Noé Girardot-Champsaur, ancien co-directeur de la campagne « Un boulanger à l’Assemblée », expert associé à la Fondation et membre du think tank Point d’aencrage.
Un an s’est écoulé depuis les dernières élections législatives qui ont permis à la gauche unie de retrouver une place dans le rapport de forces parlementaire. En doublant les effectifs et en faisant apparaître de nouveaux élus à l’Assemblée nationale, les différents partis de gauche ont amorcé une nouvelle phase pour le mouvement progressiste et les valeurs qu’il défend. Pour autant, la situation actuelle ressemble davantage à une profonde crise démocratique. La colère et la déception d’une partie grandissante de la population envers notre système politique nourrissent davantage l’abstention et les partis d’extrême droite à chaque élection. Les racines à l’origine de cette crise sont nombreuses : manque de représentativité, d’incarnation et de travail de fond de beaucoup de responsables politiques, déconnexion d’une large part des élus avec le vécu des classes moyennes et des classes populaires…
Lire la suite
__________________________
__________________________