C'est une rupture ô combien salutaire avec la si libérale gauche blairiste. Désormais, le Parti travailliste britannique de Keir Starmer s'abreuve dans l'œuvre de George Orwell. Une influence discrète mais réelle. C'est ce que pense Marc Le Chevallier, doctorant-chercheur à l'University College London, qui travaille également pour le think tank UCL Policy Lab.
« Il y a de nombreux moments dans ma vie où j’ai ressenti une grande fierté et une profonde gratitude d’être Anglais », explique le désormais Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, dans une tribune pour la journée de la Saint-Georges (fête nationale de l’Angleterre). Chanter avec les supporters anglais au stade de Wembley en 1996, être la première personne de sa famille issue de la classe ouvrière à aller à l'université, ou plus récemment, avoir le « privilège de rencontrer des gens dans les villes, villages et cités de tout notre pays, qui semblent tous partager le même esprit stoïque et la même décence discrète »
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