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stiglitz - Page 2

  • La Tribune - Stiglitz : « Aucune économie n'est jamais revenue à la prospérité avec des mesures d'austérité »

    Le prix Nobel d’économie 2001, pape du néo-keynésianisme, décrypte les enjeux de l'économie sociale et solidaire en temps de crise et affirme que les solutions de long terme portées par cette alternative sont une réponse à la crise

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  • Le Monde - Stiglitz : "Il faut en finir avec l'austérité"


    Stiglitz : "Il faut en finir avec l'austérité" par lemondefr

  • Pierre-Alain Muet - Europe, austérité, Loi Macron : les idées décapantes de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie

    Lors de sa conférence à l'Assemblée nationale le 13 janvier 2015, Joseph Stiglitz, l'un des plus grands économistes contemporains, prix Nobel d'économie, a dressé un panorama affligeant de l'idéologie dominante en Europe et des politiques économiques stupides qu'elle a inspirées, enfonçant l'Europe dans la dépression et la déflation.

    Citant le diagnostic allemand selon lequel les déficits budgétaires excessifs et les rigidités structurelles seraient responsables de la crise, il l'a qualifié en s'excusant de s'exprimer clairement, dans un langage « ni diplomatique, ni académique : c'est une aberration totale ! L'Espagne et l'Irlande avaient des excédents et un faible ratio d'endettement avant la crise. La crise a provoqué les déficits, et non l'inverse. La raison pour laquelle les États-Unis s'en tirent mieux que l'Europe, c'est que nous n'avons pas succombé au crédo de l'austérité, tout du moins pas dans la même mesure. »

    « ... L'idée que les problèmes structurels au sein des différents pays sont à l'origine des mauvaises performances économiques est une pure absurdité. La croissance de la productivité horaire en France avant la crise était honorable, et même aujourd'hui, dans certains secteurs comme la santé, la productivité française est incomparablement meilleure que celle des États-Unis. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont causé les bulles immobilières aux États-Unis et en Espagne. Ce ne sont pas les rigidités structurelles qui ont donné lieu aux excès du secteur financier, qui sont à la racine de la crise dont nous souffrons encore. »

    « Bon nombre des soi-disant réformes structurelles qui sont demandées ne sont rien d'autre que des politiques qui réduisent le niveau de vie par le biais de salaires plus bas, d'une insécurité croissante de l'emploi et de prestations sociales inférieures. Comment peut-on prétendre que la meilleure façon d'élever le niveau de vie est d'adopter des politiques visant à les abaisser pour la grande majorité des citoyens? Ou encore des politiques qui augmentent le niveau déjà très élevé des inégalités, avec une distribution de la richesse plus inéquitable encore – en violation de l'un des principes clés de la Révolution française »

    « Le problème auquel sont confrontés la France, l'Europe, et le monde est un déficit de demande globale (dû aux politiques d'austérité). Ce n'est pas un problème d'offre. Ainsi, bon nombre de ces réformes structurelles pourraient aggraver le malaise de l'Europe, en augmentant l'écart entre l'offre et la demande, aggravant ainsi la menace actuelle de déflation en France. »

    « Les dévaluations internes (par la baisse du coût du travail) n'ont jamais marché, tout comme l'austérité n'a jamais marché. Si cela avait été le cas, l'étalon or n'aurait présenté aucun problème durant la Grande Dépression... Les améliorations qui se sont produites ces dernières années dans la balance courante ont été en grande partie la conséquence de la baisse des importations – résultant des efforts concertés pour affaiblir les niveaux de vie dans ces pays – et non de la hausse des exportations. »

    Il critique les déréglementations aveugles qui peuvent nuire aux performances économiques, comme cela a été le cas dans le secteur financier, ainsi que les accords commerciaux nouvellement proposés qui se développent à l'écart d'un débat démocratique et peuvent avoir des effets néfastes sur l'emploi dans la conjoncture mondiale actuelle. Enfin, il plaide pour de vraies réformes structurelles corrigeant les défaillances les plus criantes de l'union monétaire

    Dans la suite de cette note, l'intégralité de son intervention.

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  • Les Echos - Cinq ans après Lehman, on cherche toujours la prospérité Par Joseph Stiglitz

    Avec 27 millions d'Européens au chômage et 22 millions d'Américains sans emploi à temps complet, le discours ambiant sur la sortie de crise est presque indécent. Et les risques d'un nouveau choc sont toujours là.

    En 2008, lorsque la banque d'investissement Lehman Brothers a fait faillite, déclenchant la pire crise financière mondiale depuis la Grande Dépression, les causes en étaient évidentes aux yeux de la majorité des observateurs. Un système financier démesuré et dysfonctionnel, ayant mal réparti le capital et, plutôt que de gérer les risques, les ayant engendrés. La déréglementation financière et l'argent facile avaient suscité des prises de risque inconsidérées. La politique monétaire à elle seule allait se révéler insuffisante pour relancer l'économie, même si l'argent de plus en plus facile a permis d'éviter l'effondrement complet du système financier. Aussi a-t-il fallu s'appuyer davantage sur la politique budgétaire en passant par une hausse des dépenses publiques.

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  • Les Echos - La charade du libre-échange par Joseph E. Stiglitz

    Les négociations visant à créer une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe, et un autre entre les Etats-Unis et une grande partie du Pacifique (à l'exception de la Chine), ne portent pas sur l'établissement d'un véritable système de libre-échange. En fait, l'objectif est un régime commercial qui sert les intérêts commerciaux particuliers.

    NEW YORK – Alors que rien, depuis son lancement il y a près d'une dizaine d'années, n'est sorti du Programme de Doha pour le développement, un cycle de négociations commerciales mondiales sous l’égide de l'Organisation mondiale du commerce, un autre round de négociations est en préparation. Cependant, cette fois, les négociations ne se dérouleront pas sur une base multilatérale mondiale; au lieu de cela, deux grands accords régionaux – l’un transpacifique et l’autre transatlantique – doivent être négociés. Les prochains pourparlers sont-ils susceptibles d'avoir plus de succès?

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  • Non fiction : Un pourcent rafle tout ! Couverture ouvrage Le prix de l'inégalité Joseph E. Stiglitz

    Résumé : La plus grande partie des bénéfices tirées de l'économie américaine va aux plus riches sans que le système politique s'en émeuve.

    Après avoir montré dans son précédent livre que l’inefficacité et l’instabilité des marchés, en particulier des marchés financiers, bien mises en évidence par la crise financière, appelaient un renforcement de la réglementation et de l’action de l’État dans tout un ensemble de domaines (cf. Haro sur la finance !), l’auteur revient dans celui-ci sur l’accroissement des inégalités, pour montrer qu’il s’agit là d’une source majeure d’inefficacité dans le fonctionnement de l’économie.

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  • Les Echos - Joseph E. Stiglitz, Les crises de l'après-crise

    La crise de l'euro et la "falaise fiscale" américaine étant en tête des préoccupations, il est facile d'ignorer les problèmes à long terme qui pèsent sur l'économie mondiale. Mais ils continuent à s'envenimer, et c'est à nos risques et périls que nous les négligeons, absorbés par les problèmes immédiats.

    NEW-YORK –La menace à long terme la plus grave, c'est le réchauffement climatique. Les mauvais résultats de l'économie mondiale ont conduit à un ralentissement de l'augmentation des émissions de carbone, mais ce n'est qu'un répit de courte durée. Comme nous sommes excessivement lents à réagir au réchauffement climatique, il faudra beaucoup d'efforts pour parvenir au modeste objectif d'une hausse limitée à 2°C de la température moyenne de la planète.

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  • France Inter - On arrête pas l'éco, L'invité : Joseph E. Stiglitz

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