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lordon - Page 2

  • Jean Gadrey - Piketty/Lordon : un débat d’une exceptionnelle qualité

    Je viens de visionner ce débat télévisé du 17 avril (lien) et, bien qu’il dure 1h30, je le recommande très vivement. Il y est question du capital, du capitalisme et de sa « correction », régulation ou dépassement. Il mériterait une retranscription. Je me contenterai de premières impressions de spectateur.

    J’ai eu dans le passé plusieurs occasions de rencontres et de débats en direct avec l’un et l’autre des deux protagonistes, y compris, il y a longtemps, dans un séminaire académique, comme « discutant » du gros pavé antérieur de Piketty, « Les hauts revenus en France au 20ème siècle », publié en 2001. Une œuvre impressionnante dont j’avais rendu compte dans un article publié par Le Monde le 21 septembre 2001 sous le titre « Piketty, la gauche et l’impôt ». Vous pouvez le lire… sur le site de Thomas Piketty, via ce lien. En voici la conclusion, qui me semble toujours d’actualité : « Laurent Fabius pensait que la gauche risquait de perdre les élections [celles de 2002] à cause de l’impôt. En un sens, il avait raison. Elle court le risque de les perdre à cause des réductions d’impôts et de la réduction corrélative des marges de l’action publique en faveur des véritables classes moyennes et des ménages pauvres et modestes : 50 % des foyers vivent avec des revenus mensuels inférieurs à 8 200 francs, et ce sont eux qui ont le plus besoin de l’intervention publique, de politiques de l’emploi, de protection sociale et de services publics correcteurs d’inégalités ». Je n’ai pas besoin de vous rappeler le résultat des élections de 2002, qui risque, les mêmes causes (en pire) produisant les mêmes effets, de se reproduire (en pire) dans deux ans.

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  • Ce soir (ou jamais !) Le capitalisme est-il l'état naturel des choses ?

    En "replay", le débat Lordon/Piketty

    Avec F. Taddeï, G. Sorman, T. Piketty et F. Lordon

    Alors que la crise économique se poursuit, certaines voix s'élèvent pour remettre en cause, non telle ou telle cause conjoncturelle, mais l'ensemble du système économique mondial actuel. Depuis la chute de l'URSS, le capitalisme a-t-il perdu son dernier rival économique ? Et quand on parle de capitalisme, de quoi parle-t-on au juste ? Les invités de Frédéric Taddeï s'interrogent sur les fondements anthropologiques de la pensée capitaliste. Le live du jour est assuré par Blick Bassy, qui publie l'album «Akö».

  • Frédéric Lordon & André Orléan : Comment penser et représenter la crise

    Ajoutée le 5 janv. 2013

    Le 21 juillet 2012 au Festival d'Avignon, une rencontre au théâtre des idées entre Frédéric Lordon et André Orléan au sujet des crises économiques dans le système capitaliste. Avec une pincé de théorie Gramsciste inavouée, les intervenants cherchent des formes de représentation de la crise passant par l'art pour toucher les consciences en révélant les mécanismes sous-jacents aux crises.

  • L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir de l'euro" par France Inter


    L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir... par franceinter

  • La Vie des idées - Penser les affects : Dialogue de la sociologie et de la philosophie

    S’inspirant du spinozisme, F. Lordon propose de restaurer la considération des affects dans les sciences sociales. Les affects sont à la fois des effets des structures sociales, qu’ils reproduisent ou subvertissent. Ce qui conduit peut-être l’auteur à négliger leur ambivalence.

    Frédéric Lordon entend établir que l’on peut prendre au sérieux les affects individuels sans pour autant renoncer à l’étude des structures sociales. Les spécialistes des sciences sociales seront peut-être étonnés de constater que cette idée a son origine dans une lecture d’un philosophe du XVIIe siècle, Spinoza. L’auteur, dans la suite de l’ouvrage, justifie ce choix et délimite clairement le statut de cette « science sociale philosophique ». Faire du concept spinoziste de conatus le postulat d’une théorie sociale de l’action ne signifie pas reprendre la totalité de l’ontologie spinoziste dont il dérive. C’est partir de l’hypothèse que l’homme, en tant qu’être naturel, cherche à augmenter sa puissance d’agir et que, affecté par d’autres êtres qui favorisent ou diminuent celle-ci, en faisant naître en lui des sentiments de joie ou de tristesse, il est déterminé à désirer et agir dans tel ou tel sens.

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