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Europe, État, régions, départements, communes… Nombreux sont les niveaux de décision politique, qui ont chacun un rôle à jouer pour aller vers un système économique à la fois plus inclusif et prenant mieux en compte les enjeux environnementaux. Face à ce foisonnement d’acteurs, pas facile de s’y retrouver. Quel rôle pour chacun d’entre eux ? Comment éviter les doublons et les éventuels blocages ? Comment travailler ensemble ? Peut-on vraiment scinder les rôles et responsabilités ? Quelles formes de partenariats faut-il encourager ? Et comment mieux prendre en compte les attentes de la société civile ?
Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté Christophe Genter, directeur du département cohésion sociale et territoriale de la Banque des territoires Aurore Lalucq, députée européenne François Rebsamen, maire de Dijon
ANIMATION : Vincent Grimault, journaliste à Alternatives Économiques
Vivre plus longtemps suppose-t-il de travailler plus longtemps ? La réforme des retraites qui est aujourd'hui sur la table est présentée par le gouvernement comme "indispensable". L'équilibre des régimes et la nécessité de financer plus largement la dépendance, la santé, voire la transition écologique, impose-t-il de repousser l'âge légal du départ en retraite à 65 ans ou d'allonger une nouvelle fois la durée de cotisations ? Au-delà des seuls critères financiers, l'emploi des seniors, les conditions de travail et la pénibilité peuvent-ils trouver leur place dans le débat ? Quels seraient les contours d'une réforme capable de résorber les inégalités de retraite dont découlent les inégalités au travail et d'assurer aux retraités un niveau de pension décent ? Autant d'enjeux majeurs pour les partenaires sociaux qui ont des alternatives à proposer.
David Butet, président du Medef Côte-d’Or François Hommeril, président de la CFE-CGC Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes)
ANIMATION : Sandrine Foulon, rédactrice en chef du site alternatives-economiques.fr
Il fut un temps où la situation semblait évidente. L’identité sexuelle, l’identité de genre et l’orientation sexuelle étaient censés se confondre. Ils devaient forcément aller de pair. Les distinguer, mettre en cause leur unité était malvenu. Depuis quelques années, il n’en va plus de même. Le conditionnement social est moindre et la belle unité d’avant n’est plus de mise. Qu’attendre de cette évolution sociétale majeure ?
Au sommaire : Un débat autour de questions qui divisent la gauche. A-t-elle tourné le dos aux Lumières ? Qu’est que l’universalisme aujourd’hui ? Race, classe, genre : faut-il hiérarchiser ces combats ou les affronter tous ensemble ? Pour en parler : Rokhaya Diallo, chroniqueuse, journaliste, réalisatrice et récemment nommée chercheuse en résidence à la prestigieuse université américaine de Georgetown à Washington DC ; et Stéphanie Roza, chercheuse au CNRS, rattachée au laboratoire Triangle de l’ENS Lyon, spécialiste des Lumières et de la révolution française, qui vient de publier aux Editions Fayard La gauche contre les lumières ?
Depuis plusieurs années, l’idée d’un revenu universel suscite l’enthousiasme des électeurs de droite comme de gauche, recouvrant alors des réalités bien différentes. De l’outil d’accentuation du néolibéralisme à l’utopie émancipatrice de gauche, ce dispositif protéiforme ne propose toutefois pas de solution au problème politique et psychologique du chômage de masse qui traverse notre société. À l’inverse, la garantie publique d’emploi propose d’orienter ces dépenses publiques vers la création d’emplois utiles à la société et préservant l’autonomie des travailleurs.
L’idée du revenu universel, popularisée depuis une vingtaine d’années et mise en lumière lors de la dernière campagne présidentielle, n’est pas nouvelle. À gauche, cette idée de verser une somme à tous les citoyens sans condition et cumulable avec une autre source de revenu est régulièrement évoquée dans les agendas politiques. Pourtant, ses sources d’inspiration idéologiques et ses implications sont rarement définies. Les origines idéologiques du revenu universel, et en particulier ses racines néolibérales, méritent donc l’intérêt.
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Nicolas Tenzer, président du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique, et François Kalfon, conseiller régional PS d’Île-de-France, sont les invités de notre match des idées. Au programme : 1/ L'union de la gauche aux régionales : les Hauts-de-France en exemple ? 2/ Faut-il rebaptiser les rues du nom de personnalités issues de la diversité ? 3/ 3ème conférence sociale : Castex face aux partenaires sociaux 4/ Quatre Français aux côtés du Pape sur l'écologie
L'APSE vous invite à une conférence en ligne avec la sociologue Isabelle Berrebi-Hoffmann pour évoquer les transformations contemporaines du travail.
L'APSE*, partenaire de Nonfiction, participe au collectif ArTLib, un collectif interdisciplinaire et international qui vise à discuter et diffuser des idées et des pratiques liées aux transformations profondes du travail et à leurs effets dans la sphère des libertés et des utopies personnelles et collectives.
A l'occasion du cycle de conférences Travail, libertés, utopies aujourd’hui, le collectif recevra jeudi 25 mars 2021 à 17h30 Isabelle Berrebi-Hoffmann, sociologue au CNRS (Lise-Cnam), auteure de Politiques de l’intime. Des utopies sociales du XIXème siècle aux mondes du travail d’aujourd’hui (2009, 2016) et co-auteure de Makers. Enquêtes sur les laboratoires du changement social (2018), ouvrage pour lequel Nonfiction a réalisé un entretien.
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La réduction du chômage faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. On se souvient aussi qu’en 1993, François Mitterrand affirmait : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé. » Force est de constater que les politiques suivies avec constance et obstination en France depuis trois décennies, comme dans à peu près toute l’Europe, n’ont abouti qu’à l’installation dans la durée du chômage de masse et de la précarité du travail. Ces politiques se caractérisent par une aggravation des différentes formes de flexibilité, une multiplication des contrats atypiques et des emplois à temps partiels, responsables de l’aggravation de la pauvreté au travail. Alors, si on n’avait pas tout essayé ? Le fait est que des politiques alternatives existent, qui seraient porteuses de créations d’emplois stables et correctement rémunérés. La réduction du temps de travail (RTT) est l’une d’entre elles.
A l'heure où des responsables politiques expliquent qu’il faudrait travailler plus (pour le même salaire), on se rappellera que les 35 heures, avec toutes leurs limites, sont la politique qui a créé le plus d’emplois en France. La réduction (défensive) du travail a permis d’amortir le choc de la pandémie sur l’emploi. Historiquement, le progrès social est toujours passé par une baisse du temps de travail. Renouer avec ce mouvement est nécessaire pour éviter que la période post-Covid soit un désastre pour l’emploi, et pour bifurquer vers une société égalitaire et soutenable. C’est aussi un moyen de restaurer une norme d’emploi à temps plein et de résister aux inégalités dont est porteur le temps partiel, notamment à l’encontre des femmes. L’emploi garanti, ou "Etat employeur en dernier ressort" est également une politique possible. Elle consiste à proposer à tous les chômeurs des emplois définis localement et démocratiquement, en lien avec les compétences des chômeurs, pour répondre à des besoins sociaux non satisfaits. L’idée est de prendre au sérieux le droit à l'emploi prévu par la constitution.
Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, se proposent de répondre à la crise écologique, sociale et économique.
Intervenant.es : Michel Husson, membre des économistes atterrés et du conseil scientifique d’Attac. Dany Lang, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignant-chercheur, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN). Stéphanie Treillet, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignante-chercheure, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN).
Ces deux dernières années, le terme de "Green New Deal" et les différentes propositions politiques qu'il désigne ont contribué à reconfigurer le débat, plus ancien, autour des moyens de la nécessaire révolution écologique et sociale. Mais d'où vient le Green New Deal ? ❀ Pourquoi ce terme s'est-il imposé dans le débat politique, d'abord états-unien et britannique, puis européen - et quelles sont les avancées et les limites de cette proposition dans ces divers contextes politiques ? ❀ Qu'en est-il en France, quelles sont les diverses versions du Green New Deal qui y sont en cours d'élaboration et de discussion, comment comprendre leurs rapports avec la perspective d'une écologie populaire et avec les mobilisations écologistes et sociales récentes ? ❀ Enfin, quels problèmes le Green New Deal soulève-t-il, qu'il s'agisse des rôles respectifs de l'Etat et des mouvements sociaux, du caractère démocratique de la planification, de son financement ou du rapport aux nécessaires transformations du travail ?
La séance débutera par trois interventions introductives, d'Esther Jeffers, Vincent Gay et Pierre Gilbert, et continuera sous la forme d'une discussion permettant la participation de toutes et tous.