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Aurait-on pu anticiper l'inflation des prix ? La guerre en Ukraine est-elle la seule cause de cette crise alimentaire que nous vivons sur le continent ? Élements de réponse avec Olivier de Schutter, ancien juriste, actuel rapporteur de l'ONU sur les questions d'alimentation et d'extrême pauvreté.
Baptisé 27, comme les vingt-sept membres de l’UE, ce nouveau magazine éclaire les enjeux européens par une approche collaborative. Organisé en trois temps, il est alimenté en amont par une vaste consultation des Européens, via la plate-forme de participation citoyenne Make.org, puis par une séance de réflexion collective réunissant une dizaine de personnes. Place ensuite à l’émission en plateau, que Nora Hamadi, journaliste et ex-présentatrice de "Vox pop", anime avec son confrère Corentin Chrétien Droz. Elle réunit trois invités européens, experts ou citoyens éclairés, qui débattent du sujet soulevé lors de la consultation. 27 se poursuit par un grand entretien entre Nora Hamadi et un invité de marque, qui réagit à la question posée lors du débat et s’exprime sur les sujets d'actualité en Europe. Des extraits de la séance de réflexion collective et des reportages ponctuent l’émission.
Le 20 mai 2017, Jérôme Laronze, éleveur bovin de 37 ans, est abattu par les gendarmes au terme d’une cavale de neuf jours. En conflit avec les services de l’État, l’exploitant bio, porte-parole de la Confédération paysanne de Saône-et-Loire, s’est soustrait à un énième contrôle sanitaire et a tenté d’alerter, au cours de sa fuite, sur le malaise de sa profession.
"Ce jour-là, j’ai été pris de la colère du juste. […] Mon cas est anecdotique, mais il illustre l’ultraréglementation qui conduit à une destruction des paysans", dira-t-il au Journal de Saône-et-Loire. La nouvelle de son décès fait l’effet d’une bombe dans un monde agricole déjà endeuillé par une vague de suicides. Comment en est-on arrivé là ? Alors que leurs revenus dépendent quasi exclusivement des subventions européennes – lesquelles favorisent les grandes exploitations –, les paysans doivent se soumettre, en contrepartie, à des normes très strictes, d’autant plus difficiles à respecter pour les éleveurs en plein air. Isolés, souvent lancés dans une course à l’agrandissement, certains se retrouvent broyés par les dettes, la fatigue, le stress et la dépression. D’abord épinglé pour des retards d’identification de ses bêtes, Jérôme Laronze s’était engagé dans un bras de fer avec l’administration : refusant de pratiquer les tests ADN demandés pour garantir leur traçabilité, il avait été sanctionné par une interdiction de vendre ses bovins. Cette immobilisation avait entraîné une surmortalité qui devait conduire à la saisie de son troupeau pour maltraitance animale…
Tension sourde
Pour décrypter l’engrenage tragique qui a coûté la vie à l’éleveur, Gabrielle Culand s’est immergée dans la campagne bourguignonne, filmant des contrôles, la saisie d’un troupeau, et recueillant la parole de paysans, de syndicalistes, d’agents de l’État et de journalistes. Son film capte ainsi la tension sourde qui règne entre des paysans acculés, humiliés, pris dans une machine productiviste qui les pousse à bout, et une administration déconnectée de leurs pratiques, insensible à leurs difficultés. "La seule intervention de l’administration, aujourd’hui, c’est de régler le problème des bêtes mais jamais de fabriquer un soutien quelconque à l’éleveur qui est en train de perdre pied", estime Yannick Ogor, un confrère écrivain, qui dénonce les "mécanismes d’écrasement historiques de la paysannerie" contre lesquels luttait Jérôme Laronze. Sacrifice paysan Documentaire (France, 2022, 55min) Disponible jusqu'au 19/04/2023
#UberFiles : C’est la première fois qu’un lobbyiste d’aussi haut niveau décide de devenir lanceur d’alerte. M. MacGann, volubile Irlandais qui parle aussi un français parfait, a détaillé ses motivations dans un entretien au Guardian, expliquant vouloir réparer, au moins en partie, les torts qu’il avait aidé à causer. Un entretien réalisé par The Guardian, à retrouver en intégralité sur leur site.
Il n'y aura pas de transition climatique dans le cadre de la globalisation délurée telle qu'elle s'est déployée jusqu'à aujourd'hui. L'affaire paraît entendue. [...]
Xerfi Canal a reçu Marc Bidan, Professeur à Nantes Université, Directeur du laboratoire LEMNA, pour parler des chansons françaises qui illustrent les tensions managériales. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
Les combats féministes se sont faits en musique avec l'irruption de femmes puissantes sur le devant de la scène : Françoise Hardy, Brigitte Fontaine, Elli Medeiros, Catherine Ringer, Vanessa Paradis, Camélia Jordana, Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon, Imany, Jeanne Added, Jehnny Beth. Récit d'une prise de pouvoir libératrice et rock'n'roll. Et si l’acte fondateur du rock en France provenait de la “môme” de Belleville, Édith Piaf, qui montait sur scène le jour même de la mort de son compagnon dans un crash aérien, pour y livrer un gospel rageur et déchirant ? Dans son sillage, les années de combat pour l’émancipation féminine et l’égalité des droits ont été vécues en musique, sous l’égide de femmes puissantes imposant leur originalité et brisant le moule dans lequel l’industrie musicale, fermement tenue par les hommes, tentait de les faire rentrer.
Ces figures originales détonantes, à l’instar de l’inclassable Brigitte Fontaine, ont à leur tour inspiré des générations d’artistes femmes insatisfaites du carcan patriarcal qu’on voulait leur imposer. Leur prise de pouvoir, libératrice et salutaire, a fait souffler un vent novateur sur la scène musicale française – notamment sur le rock... Tout feu tout femme “La discrète” Françoise Hardy, la doyenne déjantée Brigitte Fontaine, Elli Medeiros, figure du punk français des années 1980, l’artiste et militante féministe Camélia Jordana, mais aussi Vanessa Paradis, Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon, Imany, Jeanne Added et Jehnny Beth, sans oublier des archives d’entretien avec Catherine Ringer...
Les artistes mises en lumière par le documentariste François Armanet content toutes des histoires d’émancipation où la musique agit comme le révélateur d’une identité nouvelle, affranchie des diktats. Cette flamboyante "horde sauvage de Vénus et de matriarches", telle que la narre Élisabeth Quin, au commentaire, prouve, puisqu’il en est encore besoin, l’inanité de l’expression “sexe faible”. Haut les filles Documentaire de François Armanet (France, 2018, 1h16mn) Disponible jusqu'au 21/07/2022 #féminisme#documentaire#arte
Oxfam soutient la campagne "Mon lait est local" qui permet, au Sahel, le développement local en même temps que le renforcement des capacités de résilience et d'accès aux denrées alimentaires.
Le rapport Sauvé dénombre 3 000 prêtres et religieux pédocriminels, la majorité des agissements ayant eu lieu avant les années 1970. Il dénonce aussi la « responsabilité de l’Église », entre indifférence et couverture institutionnelle. Saura-t-elle tirer les conséquences de ce scandale ?
Céline Béraud est directrice d’études à l’EHESS. Ses recherches portent sur les questions de genre et de sexualité dans le catholicisme, ainsi que sur la place de la religion dans les institutions publiques. Elle a publié, en collaboration, Catholicisme en tensions (Éd. EHESS, 2012) et De la religion en prison (PUR, 2016) ainsi que, plus récemment, Le Catholicisme français à l’épreuve des scandales sexuels (Seuil, 2021).
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La philosophe et psychanalyste, spécialiste des questions de santé, publie dans la collection “Tracts” de Gallimard "Ce qui ne peut être volé - Charte du Verstohlen", coécrit avec le designer Antoine Fenoglio. Elle est l'invitée d'Éric Delvaux et Carine Bécard.