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  • Centre d'Observation de la Société - Tel père, tel fils ? L’inégalité des chances reste élevée

    Les enfants sont-ils destinés à occuper les mêmes positions sociales que celles de leurs parents ? L’Insee a enfin mis à jour à l’été 2017 des données datant de 2003, qui montrent que l’accès aux différentes positions sociales demeure profondément inégalitaire.

    En 2014, pas moins de 47 % des fils de cadres supérieurs étaient eux-mêmes cadres sup, contre moins de 20 % de l’ensemble des fils et moins de 10 % des enfants d’ouvriers (les tableaux se lisent horizontalement). L’égalité des chances est bien lointaine puisque les fils de cadres deviennent cinq fois plus souvent cadres eux-mêmes que ceux d’ouvriers. Les trois quarts des enfants de cadres supérieurs sont restés dans leur catégorie sociale ou sont situés parmi les professions intermédiaires. La situation des enfants d’ouvriers est le reflet inverse des enfants de cadres : 48 % sont demeurés ouvriers alors que seuls 10 % des fils de cadres sont dans ce cas. La situation des employés et des professions intermédiaires est plus incertaine. Si un quart des enfants des professions intermédiaires a grimpé dans la hiérarchie pour devenir cadre sup, plus du tiers est redescendu au niveau employé ou ouvrier. Un tiers des enfants d’employés sont devenus ouvriers, mais 42 % a accédé à une position sociale supérieure, soit parmi les professions intermédiaires (26,1 %) ou les cadres supérieurs (16,3 %).

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  • Le Vent Se Lève dans le laboratoire des gauches espagnoles

    Au mois de juillet, nous nous sommes rendus en Espagne afin de rencontrer des responsables et des intellectuels des divers mouvements de la gauche espagnole. Si nous avons fait ce choix, c’est parce que l’Espagne a connu des bouleversements politiques importants depuis plusieurs années, et que ces bouleversements se sont traduits par un foisonnement intellectuel à gauche tel qu’on n’en a plus connu depuis longtemps en France. En effet, le mouvement des places, aussi appelé mouvement des indignés, ou 15-M, qui s’est déclenché en 2011 en réponse à la crise, et qui a été d’une ampleur incomparable à Nuit Debout, a rebattu les cartes de la politique espagnole. Les « vieux partis » se sont retrouvés complètement débordés, et un ensemble d’intellectuels proches du département de Sciences Politiques de l’Université Complutense de Madrid ont cherché, avec d’autres acteurs politiques, à donner une traduction électorale à ce qui s’était exprimé à travers le 15-M. De cette traduction est né Podemos, mouvement très influencé par la théorie populiste d’Ernesto Laclau et de Chantal Mouffe, qui eux-mêmes puisent beaucoup chez un auteur comme Antonio Gramsci.

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