La gauche syndicale et partisane rêve d’un «1er-Mai de masse», dans un contexte économique et social marqué par un chômage en forte hausse et une industrie fragilisée.
La date est cochée depuis longtemps dans l’agenda de Jean-Luc Mélenchon qui, en stratège éprouvé, a coutume de dire que la politique est affaire de calendrier. Devant ses troupes, l’Insoumis expliquait récemment que le 1er-Mai constitue «le symbole le plus puissant de la mobilisation du peuple dans ce pays», appelant les cadres de son mouvement à battre le rappel partout dans le pays. «Le 1er-Mai, vous devez vous mobiliser, le ban, l’arrière-ban, le cousin, le voisin, le grand-père, la grand-mère, tout le monde», lançait-il, avant d’encourager à «un 1er-Mai de masse, et on pourrait dire de classe»
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Entre 100 000 et 150 000 manifestants sont attendus dans tout le pays en ce jour de Fête du travail, avec des revendications très variées, lors de ce rendez-vous traditionnel pour les mouvements syndicaux.