7 mars
12 mars
En Arabie saoudite, l’Ukraine et les États-Unis sont parvenus à un accord pour soumettre à la Russie une proposition de cessez-le-feu de 30 jours. Washington a également annoncé reprendre le partage de renseignement et l’aide à la défense de l’Ukraine. La balle est désormais dans le camp du Kremlin.
Nous traduisons et commentons le communiqué de Djeddah.
10 mars
Les mots sont forts. Deux jours après l’entretien exclusif que Marine Le Pen a accordé au Figaro , selon qui «il y a peu de chances» que la Russie «ambitionne de venir jusqu’à Paris» compte tenu de ses difficultés à «avancer en Ukraine» depuis trois ans, le patron du Parti socialiste (PS) considère que la chef des députés RN minimise la menace poutinienne. Qu’Emmanuel Macron a volontairement remise au centre du débat politique cette semaine lors de son allocution télévisée.
7 mars
Fondation Jean Jaurès, Sylvain Kahn - Face à l’axe Trump-Poutine, les Européens ont le choix
Il y a trois ans, l’attaque russe de l’Ukraine prenait les Européens par surprise. La réaction de ces derniers a également surpris bien des observateurs. Les Européens ont en effet énoncé des objectifs politiques clairs et nets dès le 24 février 2022 : retour à l’intégrité et à la souveraineté territoriales de l’Ukraine dans ses frontières de 2014 et arrêt de l’agression russe. Depuis le 28 février 2022, ils ont en conséquence décliné avec constance une politique de soutien à l’Ukraine et de sanctions de la Russie. L’aide cumulée des Européens, tous secteurs compris, est plus importante que celle fournie par les États-Unis sous l’administration Biden. L’Union européenne – Conseil, Commission et Parlement – a même lancé le processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie à la communauté européenne1.
Comment comprendre le rapprochement entre Trump et Poutine au sujet de l’Ukraine ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Réponses avec Régis Genté, journaliste basé en Géorgie, auteur d’une enquête sur les relations de Trump avec le pouvoir russe.
Basta! : Comment analysez-vous l’incroyable altercation entre Trump et Zelensky lors de leur rencontre à la Maison blanche, le 28 février ?
Cette séquence dans le bureau ovale est probablement du jamais-vu dans l’histoire diplomatique. Pour autant, elle s’inscrit dans la droite ligne des déclarations outrancières de Trump au sujet de l’Ukraine depuis qu’il est revenu au pouvoir, quand il dit que « Zelensky est un dictateur sans élection », que c’est lui qui a commencé la guerre, etc.
6 mars
Boris Vallaud : situation en Ukraine et sécurité en Europe - débat à l'Assemblée nationale
3 mars
28 février
Euractiv - Alors que le soutien américain est remis en question, l’Ukraine se tourne vers l’Europe
KIEV — La réticence de Donald Trump à protéger l’Ukraine dans le cadre d’un accord visant à accéder à ses richesses minières incite Kiev à pousser les pays européens à fournir au pays un « filet de garanties », ont déclaré plusieurs responsables ukrainiens à Euractiv.
L’objectif principal de Kiev serait une présence européenne en Ukraine — une force de maintien de la paix soutenue par les États-Unis — visant à dissuader la Russie.
Bien que Washington ait déclaré qu’elle ne s’engagerait pas à fournir des garanties de sécurité spécifiques, les responsables ukrainiens s’attendent à ce que les États-Unis soutiennent les efforts de Kiev pour obtenir un soutien ailleurs, y compris de l’Europe.
Guillaume Ancel - L’Europe et l’Ukraine vont-elles se faire Trumper ?
Le président américain Donald Trump avait annoncé pendant les élections que lui (seul) avait la puissance nécessaire pour stopper la guerre, en Ukraine spécialement. Il espérait même le faire « en 24 heures », et un mois après son investiture, il montre une détermination évidente à mettre sa promesse « à exécution » en imposant une fin rapide des combats à défaut d’une paix durable.
Fondation Jean Jaurès - Marco Rubio : le diplomate en période d’essai
Fin connaisseur des rouages de la politique étrangère américaine, le sénateur de Floride Marco Rubio a été propulsé à la tête de la diplomatie de la première puissance mondiale. Zéphyr Dessus, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, dresse le portrait de cet acteur clé, chargé de traduire en actes la vision internationale de Donald Trump dans un contexte géopolitique sous haute tension.
« Bête comme ses pieds » et « fainéant »1. C’est avec ces mots pleins de tact que Donald Trump avait décrit son premier secrétaire d’État, Rex Tillerson. Limogé après seulement 423 jours en fonction, celui-ci devenait l’un des plus éphémères à son poste depuis des décennies.
27 février
En apparence, le « deal » en 11 points signé par Washington et Kiev, qui ne donne aucune garantie de sécurité, a tout d’un accord d’investissement.
Mais si l’on sait le lire entre les lignes, il faut y voir une première étape grâce à laquelle Donald Trump pourrait se réserver une porte de sortie pour vassaliser l’Ukraine de facto.
Les spécialistes Lee Buchheit et Elena Daly se sont plongés au cœur des brèches du texte pour étudier les possibilités d’interprétation qu’il porte.
Emmanuel Macron a tenté à Washington de remettre l’Europe au centre du jeu dans les négociations entre les États-Unis et la Russie sur un cessez-le-feu en Ukraine. Le chef de l’État a évoqué un possible déploiement de troupes européennes pour vérifier que la paix soit respectée. De son côté, Donald Trump veut un accord avec Kiev pour exploiter les terres rares ukrainiennes. Pour Chloé Ridel, députée européenne et porte-parole du PS, "Trump veut racketter les Ukrainiens".