En apparence, le « deal » en 11 points signé par Washington et Kiev, qui ne donne aucune garantie de sécurité, a tout d’un accord d’investissement.
Mais si l’on sait le lire entre les lignes, il faut y voir une première étape grâce à laquelle Donald Trump pourrait se réserver une porte de sortie pour vassaliser l’Ukraine de facto.
Les spécialistes Lee Buchheit et Elena Daly se sont plongés au cœur des brèches du texte pour étudier les possibilités d’interprétation qu’il porte.
Emmanuel Macron a tenté à Washington de remettre l’Europe au centre du jeu dans les négociations entre les États-Unis et la Russie sur un cessez-le-feu en Ukraine. Le chef de l’État a évoqué un possible déploiement de troupes européennes pour vérifier que la paix soit respectée. De son côté, Donald Trump veut un accord avec Kiev pour exploiter les terres rares ukrainiennes. Pour Chloé Ridel, députée européenne et porte-parole du PS, "Trump veut racketter les Ukrainiens".