Les marchés vivent aujourd'hui sur un leurre. Celui de la récession évitée ou évitable, au prix d'une inflation persistante, mais sous contrôle. Aux États-Unis comme en Europe, l'inflation sous-jacente, c'est-à-dire le noyau dur de l'inflation, débarrassée de ses composantes les plus volatiles énergétiques et alimentaires, résiste jusqu'au dernier mois sur le seuil des 5%. C'est sur cette orbite que se situe la boucle prix/coûts. Sachant que du côté des coûts, trois éléments participent maintenant à la persistance du phénomène inflationniste [...]