L’analyse du second tour de la présidentielle indique que les classes populaires rurales ont majoritairement voté Marine Le Pen. Que cache ce phénomène ? Une perte du lien social, constatent deux sociologues de terrain.
.... « Comme tout vote, il s’y rassemble des catégories sociales très diversifiées », rappelle le sociologue Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic [2]. Employés et ouvriers sont nombreux à voter pour le RN, « mais on trouve aussi des agriculteurs, des artisans, des indépendants, des petits patrons », rappelle de son côté Violaine Girard, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Rouen [3]. Sans compter une certaine bourgeoisie, qui s’est sans doute cette fois-ci plutôt tournée vers Éric Zemmour au premier tour.
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