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  • Telos - Pourquoi le PS ne s’est-il pas relevé? Retour sur 2017, Alain Bergounioux, Gérard Grunberg

    Pour comprendre les raisons de l’affaiblissement spectaculaire du Parti socialiste et les risques de désagrégation qu’il court, il est nécessaire d’opérer un retour sur les élections de 2017 et sur les conclusions qu’en ont tirées alors les socialistes pour leur propre compte. La relecture de l’article publié cette année-là par Frédéric Sawicki dans la revue Pouvoirs (n°163) nous permet de comprendre comment, au diapason de la vision de notre collègue politologue, les socialistes ont analysé la situation du PS à l’époque.

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  • Reporterre - Guillaume Meurice : « Je suis optimiste, car le vieux monde est en train de crever »

    Parents militants à Greenpeace, Noël Mamère, combat contre les delphinariums... L’humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice se présente à la présidentielle dans un nouveau spectacle. L’écologie, mêlée à l’humour, y occupe une place de choix.

    Guillaume Meurice est humoriste et chroniqueur de l’émission « Par Jupiter ! » sur France Inter. Il est actuellement en tournée dans toute la France pour présenter son nouveau spectacle « Meurice 2022 ». Il a également créé un podcast « Meurice recrute » où il fait passer des entretiens aux membres de son gouvernement idéal. Reporterre l’a rencontré pour parler d’écologie, de ses parents militants à Greenpeace, de son combat contre les delphinariums. Et de l’humour comme remède à la déprime !

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  • LVSL - Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise : ambition présidentielle et guerre de position

    Depuis début 2016 et sa création ex nihilo par Jean-Luc Mélenchon en vue de la présidentielle de 2017, La France insoumise est devenue un mouvement qui dépasse la seule figure de son leader, même si elle lui reste jusqu’à présent fortement dépendante. Cette formation occupe une position originale dans l’espace français, s’affirmant comme une force d’opposition dans ce que Gramsci appelait la « guerre de position », c’est-à-dire le travail de lutte largement idéologique préparatoire à la conquête du pouvoir. Si lors de la précédente campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait opté pour une stratégie en deux temps, consolidant sa base de gauche en 2016 avant de tenter de l’élargir lors des quelques mois de 2017 avec une stratégie populiste plus poussée pour espérer la victoire finale, en sera-t-il de même pour la campagne en cours plus classiquement ancrée à gauche dans un climat général qui a évolué ? Au lendemain du premier meeting politique immersif, qui s’est tenu à Nantes ce 16 janvier, rétrospective sur six ans d’offensive insoumise.

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  • PS - Rapport de la fondation Abbé-Pierre : pour que le logement fasse (enfin) irruption dans le débat national !

     

    - Mercredi 2 février 2022 

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Cédric Van Styvendael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

    Camille Vielhescaze, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville

    La fondation Abbé-Pierre publie ce jour son 27e rapport annuel sur la situation du mal-logement en France. Celui-ci met une nouvelle fois en lumière une crise sociale massive, touchant plus d’1 Français sur 5 :

    • 4 millions de Français mal-logés (c’est-à-dire sans domicile, ou en hôtel, chez un proche, en sur-occupation lourde) ;

    • 12 millions de Français en situation de fragilité dans leur propre logement (c’est-à-dire en incapacité de payer leur loyer, subissant des coupures de gaz ou d’électricité, en situation de sur-occupation légère) ;

    • 2,2 millions de ménages en attente d’un logement social ;

    • 5,7 millions de personnes subissent un effort financier excessif pour payer leur loyer.

    Le rapport juge très sévèrement l’action de la présidence Macron. À juste titre. Pendant 5 années, l’actuelle majorité a effectué près de 15 milliards de sombres coupes budgétaires, inventant l’impôt sur les HLM et fragilisant de manière inédite la situation du logement social, celle des bailleurs sociaux et celle des allocataires des APL. Baisse des aides au logement dès 2017 ; ponction sur les bailleurs sociaux ; hausse de la TVA sur la construction de logements sociaux… De mesures budgétaires jamais annoncées par le candidat de 2017 aux renoncements sur le logement étudiant ou à l’échec de la promesse présidentielle que « plus personne ne dorme dans la rue avant la fin 2017 », jamais depuis 1984, l’effort pour le logement n’aura été aussi faible dans le budget de l’État (1,4 % du PIB).

    L’inquiétude serait déjà suffisamment grande, si ne venaient pas s’y ajouter les réticences de nombreux maires aujourd’hui à continuer de construire puisqu’ils n’y sont pas assez financièrement incités, puisque la densité urbaine pourtant indispensable fait l’objet de contestations fortes. L’inquiétude serait déjà suffisamment importante si ne venaient pas s’y ajouter des postures politiques qui ne peuvent que conduire à amplifier cette crise, de la droite et son haro sur le logement social, à certains à gauche qui embolisent la situation en refusant constructions et densité au nom de mauvais prétextes écologiques qui servent de faux-nez aux conservatismes. Répondre aux besoins sans étaler la ville ne saurait se faire sans assumer avec courage le débat sur la sobriété foncière et des densités désirables.

    Dans cette situation mortifère, il faut d’urgence réhabiliter l’acte de construire. Face à cette crise sociale, il faut d’urgence réaffirmer la place centrale du logement, et du logement social en particulier, dans notre modèle sociétal.

    Après le rapport de la fondation Abbé-Pierre, avec le monde du logement qui ne cesse d’alerter depuis cinq ans, le Parti socialiste et sa candidate Anne Hidalgo appellent à l’irruption du logement dans le débat national et des présidentielles, et à une mobilisation nationale pour le logement :

    • Pour que soit réaffirmé l’effort de production nécessaire de logements, notamment sociaux, à hauteur d’au moins 150 000 par an (dont une part prépondérante de logements très sociaux) et l’exigence de solidarité nationale en la matière ;
    • Pour que soit pris à bras-le-corps l’enjeu de maîtrise des coûts (avec notamment la création de foncières publiques) et des prix (avec notamment l’encadrement des loyers) ;
    • Pour que soit engagée la lutte contre la précarité énergétique à travers un grand plan pluriannuel de rénovation des bâtiments et l’instauration d’un tiers payant qui permette de différer le remboursement des travaux au moment de la vente du bien ;
    • Pour en faire un enjeu de pouvoir d’achat par la mise en place d’un bouclier logement pour les locataires les plus fragiles.

    Réaffirmons dans le débat national que le logement est au cœur des préoccupations quotidiennes et du pouvoir d’achat des Français ! Réaffirmons avec Anne Hidalgo qu’il est avant tout un droit universel et un bien commun dans notre société, et qu’il nous faut bâtir une nouvelle sécurité sociale du logement.

  • Le Vie des idées - Critique de la belle équipe

    À propos de : Simon Cottin-Marx, C’est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif, les Éditions de l’Atelier

    Tiers-lieu entre le secteur privé à but lucratif et le secteur public, le milieu associatif est loin d’un monde du travail idéal. Le sociologue Simon Cottin-Marx met en évidence les relations complexes entre bénévoles et salariés, avant d’ébaucher quelques propositions régulatrices.

    Dans son récent livre, le sociologue Simon Cottin-Marx propose une étude des paradoxes du travail dans le monde associatif en explorant le décalage entre les valeurs prônées, ce qu’il nomme « la mythologie associative », et les conditions de travail réelles et souvent dégradées du secteur. Cet ouvrage synthétise, grâce à cette focale transversale sur le travail, des éléments clés de compréhension du monde associatif aussi éclaté et complexe qu’hétérogène en croisant de nombreux travaux scientifiques et témoignages de salariés associatifs.

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  • Observatoire des inégalités - Revenus : quels sont les pays les plus inégalitaires au monde ?

    Données 21 janvier 2022

    L’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil ont un niveau d’inégalités de revenus très élevé. Les pays les plus égalitaires sont tous situés en Europe. La France se place entre la Suède et l’Allemagne. Le coefficient de Gini permet de le mesurer.

    Quels sont les pays où les inégalités de revenus sont les plus fortes ? Leur niveau est extrême en Inde et au Brésil, où le coefficient de Gini dépasse 0,6 selon les données 2019 du Word Inequality Datase. Cet indicateur d’inégalités culmine à 0,75 en Afrique du Sud où la fin de l’apartheid en 1992 n’a pas réduit les immenses écarts de revenu entre les Blancs les plus riches et les Noirs les plus pauvres.

    Les pays où les inégalités de revenus avant impôts sont les moins grandes sont situés en Europe occidentale, selon ce coefficient de Gini. Il est par exemple de 0,44 en France. D’autres pays font mieux, comme la Suède (0,39). Nos voisins britanniques et allemands sont à un niveau légèrement supérieur (respectivement 0,47 et 0,49).

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