Dans “Twist à Bamako”, son nouveau long métrage en salles depuis le 5 janvier, Robert Guédiguian délaisse pour un temps Marseille et sa chère bande de l’Estaque afin de reconstituer les premiers temps de l’indépendance au Mali en 1962. Et, plus précisément, à travers une belle histoire d’amour entre un militant révolutionnaire et une jeune villageoise en quête d’émancipation, la tentative du président Modibo Keïta d’instaurer une société à la fois plus moderne et plus juste socialement. L’occasion de revenir avec le cinéaste sur ce moment historique d’utopie en action, et sur la genèse mouvementée de ce film solaire et ambitieux. Dans cet entretien tourné dans les locaux de la société de production Agat Films, il sera aussi, et bien sûr, question de politique, d’idéal communiste et d’une certaine campagne présidentielle…