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  • Basta - Permettre à chacun de manger à sa faim : l’idée d’une « Sécurité sociale de l’alimentation »

    Imaginez un budget de 150 euros dédiés à l’alimentation, alloué chaque mois à tout le monde. Imaginez ensuite que vous décidiez collectivement, en fonction de critères débattus, des types d’aliments qui pourront être achetés avec ce budget. Une sécurité sociale de l’alimentation pourrait fonctionner ainsi, et transformer le système alimentaire.

    Garantir un droit à l’alimentation pour tous, financé par la solidarité nationale : c’est le projet d’un collectif qui imagine une « sécurité sociale de l’alimentation ». À l’image de la « sécu », qui garantit un accès aux soins pour tous, la « sécurité sociale de l’alimentation » serait éminemment solidaire : chacun cotiserait selon ses moyens pour permettre aux familles les plus pauvres de subvenir a minima à leurs besoins. La gestion serait démocratique, avec des caisses locales au sein desquelles se retrouveraient des consommateurs, des producteurs, des travailleurs ou des élus. Un budget mensuel dédié de 150 euros par mois et par personne – cette somme serait versée aux parents pour les mineur.es – serait sanctuarisé, et intégré dans le régime général de sécurité sociale.

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  • Observatoire des inégalités - Combien compte-t-on de personnes sans domicile fixe en France ?

    Analyses 8 septembre 2020

    Combien compte-t-on de personnes sans domicile fixe en France ? Il est très délicat d’estimer la taille d’une population hétérogène et mobile. L’enjeu est d’abord d’obtenir des données locales précises. Une analyse du sociologue Julien Damon.

    Les estimations sur le nombre de sans domicile fixe se sont multipliées depuis les années 1980, reposant majoritairement sur le travail des associations. Les chiffrages se sont longtemps situés dans une large fourchette de 100 à 800 000 personnes. Ces estimations mélangeaient généralement les personnes qui restent sans-abri toute l’année et celles qui l’étaient ponctuellement. L’affaire n’est pas simple : les SDF mobiles dans les villes, parfois cachés pour se protéger, échappent aux enquêtes traditionnelles, construites sur la notion de ménages logés.

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  • The Conversation - Rénovation énergétique du logement : les conditions de la rentabilité

    Depuis la fin des années 1950, la part de la facture énergétique est restée remarquablement stable dans le budget des ménages. À l’exception de la période des chocs pétroliers (1973-1985), elle s’élève à environ 8,5 % du budget total, dont près de 5 % pour le logement (chauffage, eau chaude sanitaire et électricité) et 3,5 % pour les carburants automobiles.

    De même, au cours des dernières décennies, les factures énergétiques sont restées en valeur absolue assez constantes avec, selon les années, des dépenses comprises entre 1 500 et 2 000 euros pour le logement, et 1 200 à 1 400 euros pour les déplacements automobiles.

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  • Daniel Cohen, économiste : "Le rebond est en train de caler, car la crise sanitaire est toujours là"

    L'économiste Daniel Cohen, directeur du département d'économie de l'École normale supérieure (ENS), est l'invité de Léa Salamé. Il évoque la crise économique suite à l'épidémie de Covid-19, et les limites du plan de relance gouvernemental.

  • L'actualité de la rentrée

    Le Festival des idées

    Compte tenu de la crise sanitaire actuelle et de l'incertitude quant à sa durée, Le Festival des idées saison 2 se tiendra les 4, 5 et 6 septembre prochains à trois endroits : à la Charité-sur-Loire, à Paris et en ligne grâce au soutien citoyen apporté via une campagne de financement participatif.
    Cette crise doit nous permettre de construire le monde d'après. Celui-ci devra être plus juste, écologiste, solidaire et humaniste, confiant dans l'intelligence de notre peuple.
    La saison 1 du Festival des idées avait entrepris de faire tomber les murs. Pour sa deuxième édition, le Festival veut contribuer à proposer au pays de nouveaux horizons.
    En mettant en débat des propositions citoyennes, le Festival des idées entend aider à sortir de la panne du politique face aux défis inédits de notre temps.
     
    Pour suivre le Festival des idées :
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    Libé - En Biélorussie, l'hymne des manifs est une chanson catalane

    Chant de ralliement contre la dictature de Franco, "L'Estaca", écrite par le chanteur Lluis Llach en 1968, a accompagné nombre de mouvements populaires, de la Pologne à la Tunisie.

    En Biélorussie, lors des manifestations contre la réélection le 9 août du président-dictateur Alexandre Loukachenko, un chant est repris avec ferveur par la foule. Mais ce n’est ni Give peace a chance de John Lennon, ni Bella Ciao, ces classiques des rassemblements militants à travers le monde. L’Estaca a été écrite et enregistrée en 1968 par le chanteur catalan Lluis Llach, et cette parabole sur un pieu fiché dans la terre que des générations de paysans ne parviennent pas à arracher devient rapidement un chant de ralliement des opposants à la dictature du général Franco. En 1979, en Pologne, la chanson prend une signification anticommuniste, quand elle est adoptée comme hymne par le syndicat interdit Solidarnosc. C’est d’ailleurs une traduction en biélorusse de la version polonaise signée Jacek Kaczmarski que chantent les opposants à Loukachenko, les deux adaptations portant le même titre: Mury (les murs).
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    Nos Lendemains - Emploi, COVID : à quoi va ressembler la rentrée?

    Vous connaissez ces soirées d’été, où l’on se prélasse en terrasse, ou au bord d’une piscine en regardant disparaître les derniers rayons du soleil ? Et l’on entend au loin comme un roulement, un bruit sourd qui promet l’orage. On ne sait s’il sera violent, ou s’il passera à côté. Si la pluie creusera les jardins et noiera quelques tentes de vacanciers, ou si elle se contentera d’abîmer quelques plantes et de rafraîchir l’atmosphère. On l’entend arriver, gronder, on s’y prépare…

    La situation du pays, en cette fin d’été, a quelque chose de ces soirées d’orage. Nous voyons tous que l’épidémie semble repartir – mais à quelle vitesse, de quelle ampleur sera la vague ? – et que la crise économique va, est même déjà en train de frapper – mais frapper qui ? quels emplois, quelles filières, et comment ? combien de temps ?
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    Les possibles - Éditorial : Tout changer pour que rien ne change ? vendredi 26 juin 2020, par Harribey Jean-Marie *, Jean Tosti *

    Une première bataille idéologique se livre autour de l’interprétation de la crise. D’aucuns s’acharnent à marteler l’idée que « la crise » n’aurait rien à voir avec les transformations du capitalisme mondial depuis cinquante ans. C’est faire fi de la dévastation planétaire due à la déforestation, à l’agriculture intensive, à l’urbanisation extensive, qui explique le développement des zoonoses, maladies provenant de la transmission de l’animal à l’homme. La discussion théorique n’est pas qu’une affaire de sémantique car il en va de la suite à donner : s’il s’agissait d’une crise extérieure à l’évolution du capitalisme, il suffirait de relancer la machine économique après avoir fermé la parenthèse de la pandémie ; s’il s’agit au contraire d’une crise systémique, alors une refondation complète des objectifs et des moyens de l’économie s’impose.

    On se doute que la bataille principale porte donc sur le changement de cap à opérer. La revue Les Possibles s’inscrit depuis son origine dans cette perspective. Et la pandémie du coronavirus et la paralysie de l’économie qui s’en est suivie sont l’occasion de préciser un peu mieux ce que serait une transition sociale et écologique pour sortir de la logique mortifère du capitalisme et des dégradations sociales et écologiques engendrées par la poursuite de l’accumulation infinie. Dans les deux numéros précédents des Possibles, nous avions consacré les dossiers à la politique monétaire des banques centrales et à la planification dans la perspective d’une transition. Nous poursuivons ici avec un dossier sur les transformations nécessaires du système productif.
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    Basta - Les Etats européens sont pour l’instant incapables de garantir un accès équitable à un futur vaccin contre le Covid

    Jamais le développement d’un vaccin n’aura coûté si cher aux contribuables. Ni les recherches sur Ebola, ni celles sur le Sida, n’auront reçu autant de fonds publics dans un laps de temps aussi court. Pourtant, rien n’est fait pour empêcher un accaparement de ces recherches par des intérêts privés. Une enquête du collectif de journalistes Investigate Europe, partenaire de Basta !.

    Après presque trois heures de visioconférence, la concentration a quitté l’assistance. Pas moins de 60 premiers ministres, présidents et représentants de familles royales se sont déjà succédé devant leurs webcams. Comme dans un Téléthon VIP, les chefs d’État ont montré qu’ils savaient faire preuve de générosité. Nous sommes lundi 4 mai, à l’heure de la sieste, au cœur de la grande conférence des donateurs, parrainée par l’UE, la Norvège, l’Arabie saoudite, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Objectif : recueillir 7,5 milliards d’euros au profit de la recherche sur le Covid-19 (tests, médicaments, vaccins).
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    Institut Rousseau - Garantir des traitements dignes aux animaux pour limiter le risque d’épidémie

    Le premier cas humain infecté par le Covid-19 a été détecté sur un marché d’animaux vivants destinés à la consommation à Wuhan en Chine le 17 novembre 2019[1]. Malgré l’imprécision sur la source épidémiologique d’origine du Covid-19, les scientifiques s’accordent sur le fait que l’animal est la source et le transmetteur. Le Covid-19 s’ajoute ainsi à la longue série de pandémies transmises des animaux aux hommes. L’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) souligne que les maladies infectieuses zoonotiques provenant des animaux, telles que la peste, la rage ou la tuberculose[2], représentent 60 % des maladies infectieuses humaines déjà existantes et qu’elles croissent. L’OIE estime que « 75 % des agents pathogènes des maladies infectieuses humaines émergentes, notamment Ebola, le VIH et la grippe aviaire, sont d’origine animale ». En effet, les dernières pandémies sanitaires internationales provenant directement des animaux sont nombreuses : le VIH, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, dite maladie de la « vache folle », provenant de l’ESB, les coronavirus, les grippes aviaires (H7N9 et H5N1), la grippe porcine (H1N1) ou encore Ebola.
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    Non Fiction - Echapper au trou noir

    Jean-Marie Harribey, après avoir rappelé les impasses dans lesquelles se trouve le capitalisme, propose un ensemble d’orientations à adopter pour en sortir.

    Jean-Marie Harribey (Maître de conférences honoraire en économie et membre des économistes atterrés) a coprésidé de 2006 à 2009 l'association Attac. Il copréside son conseil scientifique depuis 2014. Il a créé et anime aujourd’hui la revue Les Possibles. Il se réclame dans son dernier ouvrage, Le trou noir du capitalisme (le bord de l’eau, 2020), qui est une somme imposante, des travaux de Karl Marx, de Karl Polanyi, de John Maynard Keynes ou encore de Michał Kalecki. Il dresse un tableau critique du capitalisme contemporain et de l'impasse dans laquelle celui-ci se trouve depuis de nombreuses années, et propose un ensemble d’orientations qui constituerait une voie de bifurcation dans laquelle l’humanité devrait s’engager d’urgence, selon lui.
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    Fondation Jean Jaurès, Coordination « bouclier anti-Covid » des maires franciliens (COMIF) - Construire la résilience territoriale pour anticiper les chocs à venir, 16/08/2020 

    La crise due au coronavirus a durement touché la région Île-de-France du point de vue sanitaire comme en termes économiques et sociaux. Pour y faire face, une coordination de près de trente communes s’est constituée afin de partager les difficultés rencontrées et d’échanger sur les bonnes pratiques mises en place, les maires devenant ainsi les chefs d’orchestre de la construction d’une véritable résilience territoriale.

    PRÉFACE

    La crise sanitaire provoquée par l’épidémie de la Covid-19 au printemps 2020 nous a révélé deux enseignements majeurs en matière d’action publique : les politiques publiques menées aux échelons de proximité – au premier chef desquels la Commune – ont permis d’agir avec réactivité et efficacité pour répondre à la crise ; d’un autre côté, l’État central est demeuré trop rigide et son administration trop ankylosée pour s’adapter à chaque spécificité territoriale dans cette situation exceptionnelle.
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    Le Figaro - Le PS doit «s'emparer de l'écologie» et ne pas se rallier à Jean-Luc Mélenchon, dit François Hollande

    «Je peux être utile à mon pays, par mes idées et mon expérience, dans la crise qu'il traverse», dit l'ancien président tout en assurant «ne rien chercher pour lui-même».

    François Hollande estime que le Parti socialiste «a le devoir» d'être «la force centrale» à gauche, et ne doit «se rallier» ni à une candidature écologiste, ni à Jean-Luc Mélenchon pour 2022, dans un entretien à Ouest-France publié samedi 29 août.
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    Challenges - "EELV prend le risque de se couper définitivement des classes populaires"

    Les polémiques estivales qui ont accompagné l'arrivée des écologistes à la tête des grandes villes ont réveillé les fractures sociales françaises. Sans compromis, elles risquent d'enrayer la marche d'EELV vers le pouvoir, selon Chloé Morin, directrice de l'Observatoire de l'opinion à la Fondation Jean-Jaurès.
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    Nos Lendemains - Piolle / Jadot : le match pour 2022

    Une photo  marque  déjà cette rentrée politique : celle d’Éric Piolle, le maire EELV de Grenoble, largement réélu et qui a fait estrade commune, hier, avec Jean-Luc Mélenchon, lors des Amphis d’été de la France Insoumise à Châteauneuf -sur-Isère, dans la Drôme
    Une complicité évidente entre les deux hommes, qui tranche avec le discours  des écologistes, globalement opposés à la France Insoumise et à son leader.

    Pendant ce temps, à Pantin, Yannick Jadot, lui, lançait sa grande offensive pour la présidentielle. Même si elle ne dit pas son nom, l’eurodéputé qui se rêve en candidat pour 2022, demande à son parti d’accélérer la désignation de son candidat en interne pour boucler le processus en début d’année prochaine.
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    Le Vent se lève - Simone Weil : « La vie et la grève des ouvriers métallos »

    En mai 1936, le Front Populaire composé des socialistes (SFIO), communistes (SFIC) et des radicaux, remporte les élections. Aussitôt, les usines sont occupées, la classe ouvrière triomphe. Les premières réformes sociales sont engagées et les accords Matignon sont signés dans la nuit du 7 au 8 juin. Mais l’activité tarde à reprendre. Simone Weil, philosophe partie s’établir en usine, fait le récit de ces grèves dans le numéro 224 de la revue syndicaliste et communiste La Révolution prolétarienne. Pour notre collection « Les grands textes », nous reproduisons des extraits de son article du 10 juin 1936.
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    Huffington Post - La mort de Philippe Frémeaux provoque une pluie d'hommages chez les politiques

    Ex-rédacteur en chef d'Alternatives économiques, le journaliste collaborait également à France info et France culture.

    Triste journée pour les habitués de la presse économique. Ce lundi 3 août, plusieurs personnalités politiques ont fait part du décès de Philippe Frémeaux, journaliste et éditorialiste, ex-rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques, à l’âge de 70 ans.

    Olivia Grégoire, nommée récemment secrétaire d’État à l’économie sociale et solidaire, a rendu hommage à cette figure de la discipline. “Philippe Frémeaux était un journaliste de grand talent que je lisais avec passion depuis de nombreuses années. Par sa pensée aguerrie et exigeante, il a très largement contribué à éclairer le débat public sur l’économie sociale et solidaire”, a tweeté la ministre
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    France Culture le 11 juin 2020 - Bernard Stiegler : "Il ne faut pas rejeter les techniques mais les critiquer et les transformer"

    Bernard Stiegler a découvert la philosophie en prison, et depuis, n'a eu de cesse de la transmettre, dans des ouvrages ou dans la création d'une école de philosophie : "Pharmakon". Spécialiste de la technique, il questionne les enjeux des mutations de nos sociétés engendrées par le numérique.

    Etre philosophe, est-ce un métier ? est-ce une vocation ? Comment se fabrique un concept ? Et quel est le rôle du philosophe dans la cité ?

    Bernard Stiegler est le fondateur d’un groupe de réflexion philosophique créé en 2005 : Ars industrialis, dans lequel il en appelle à une nouvelle manière de penser notre rapport à la technique et en particulier aujourd’hui aux algorithmes. Depuis 2006 il dirige l’Institut de recherche et d’innovation qu’il a créé au Centre Pompidou ainsi que l’école de philosophie d’Epineuil, Pharmakon, qui offre des cours de philosophie à suivre sur place ou en ligne. Il a écrit 35 livres et le dernier en date s’appelle Bifurquer (éditions des Liens qui libèrent).
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