Points de vue, 15 mai 2020
À gauche comme à droite, personne ne veut payer l’addition de crise sanitaire. La manière la plus juste consiste à mettre en place un impôt progressif très large. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Face à l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, l’État a décidé d’amortir le choc. Par différents moyens : en continuant à payer les fonctionnaires à l’arrêt, en finançant le chômage partiel des salariés du privé et par diverses mesures prises pour les non-salariés et les plus modestes. Demain, l’économie va repartir. Il faudra alors faire les comptes et régler l’addition. L’argent de la collectivité, c’est l’argent commun. Quand l’État paie les salaires, c’est chaque citoyen qui met la main à la poche.
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