Sur l'air de "Quand on arrive en ville" par Daniel Balavoine
Enregistré en public à l'Alhambra à Paris le 9 octobre 2019
Avec Clémence au chant et au piano
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Deux ans après la mise en place du CETA : quelles conséquences pour les agriculteurs ?
Ils se sont donné rendez-vous devant les préfectures de France. Aux cris de « Macron, réponds-nous ! », les agriculteurs réclamaient hier une meilleure considération. On leur reproche l’agriculture intensive, très bien.
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Gomez - l'esprit malin du capitalisme : extension du domaine de la spéculation [Pierre-Yves Gomez]
Xerfi Canal a reçu Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon et Président de l'Institut Français de Gouvernement des Entreprise, pour parler de l'esprit malin du capitalisme. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
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Capital | Travail, Salaire, Profit - Épisode 5 | ARTE
Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ?
Crise néolibérale
La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.Travail, Salaire, Profit
Episode 5 : Capital
Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn)
Disponible jusqu'au 13 décembre 2019 -
La France et ses paysans : amour déçu ?
Le succès du film "Au nom de la terre", portrait d’un paysan jusqu’à son suicide, témoigne d’un paradoxe de notre époque. Les attentes des français vis-à-vis des agriculteurs ne cessent de croître, quand ces derniers se sentent abandonnés par l’Etat. La France aime-t-elle encore ses agriculteurs ?
Pour en parler Emmanuel Laurentin reçoit Édouard Bergeon, réalisateur du film "Au nom de la terre", l'historien Edouard Lynch et une éleveuse des Yvelines, Fanny Durand.
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La Vie des idées - Aux origines de l’État-providence, Enquête sur une expression controversée
On a longtemps attribué la paternité du terme “État-providence” aux libéraux de la fin du Second Empire, qui l’auraient forgé dans une acception négative. En réalité, la notion remonte à la génération de 1848, répondant aux revendications populaires. L’expression recouvre ainsi sa légitimité.
La notion d’État-providence connaît un destin paradoxal dans la pensée politique française. Chacun se plaît à souligner les ambiguïtés du terme, mais chacun se trouve dans l’obligation d’y recourir pour rendre compte des fonctions de solidarité de l’État. Ainsi, le 9 juillet 2018, devant les parlementaires réunis en Congrès, Emmanuel Macron, chef de l’État, déclare vouloir « construire l’État-providence du XXIe siècle ». Dans cette perspective, l’expression « État-providence » est en quelque sorte l’équivalent de la notion anglo-saxonne de « Welfare State » et c’est ainsi qu’elle est le plus souvent entendue dans le langage public. Toutefois, utiliser le terme État-providence comme un équivalent de « Welfare state » ne va pas sans poser de problèmes de terminologie. En effet, dans l’histoire traditionnelle des idées politiques en France, la notion d’État-providence est une expression péjorative, inventée par les libéraux au cours du Second Empire pour dénoncer un État omnipotent inhibant le développement des initiatives individuelles et collectives et se substituant de manière illégitime aux solidarités traditionnelles. Traditionnellement, depuis le fameux discours d’Émile Ollivier à la Chambre (27 avril 1864), la responsabilité de cette émergence est à mettre au compte de la loi Le Chapelier (1791) interdisant les corporations et ne laissant aucune place entre l’individu et l’État. Tout au long de la IIIe République, c’est ce sens négatif qui s’impose et qui perdure [1].
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