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  • Urgences : faire mieux avec moins de moyens est une provocation !

    05 juin 2019

    Les personnels des urgences des hôpitaux sont en grève depuis presque trois mois. Devant le mutisme du gouvernement, ce mouvement connaît une nouvelle phase de protestation qui témoigne, si besoin est, de la situation explosive dans les services des urgences avec des personnels à bout de souffle. Ces derniers jours, 70 % du personnel paramédical et huit médecins sur quinze sont en arrêt-maladie à Lons-le-Saunier et l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière à Paris est également en arrêt-maladie. La situation aux urgences est devenue intenable !

    La réaction de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, culpabilisant les grévistes en les accusant de dévoyer l’arrêt-maladie et par conséquence d’accroître la fatigue des autres (médecins libéraux, pompiers, personnels d’autres établissements…) est méprisante et dépourvue de toute bienveillance à leur égard. Réquisitionner le personnel manu militari au milieu de la nuit montre l’incapacité de ce gouvernement à entendre le ras-le-bol de ces personnels complétement épuisés, éreintés, exténués et pour beaucoup en burn-out.

    Le gouvernement promet des solutions à long terme, notamment avec la loi santé actuellement en discussion au Sénat qui ambitionne de revisiter la formation des futurs médecins, mais aussi de redessiner la carte hospitalière française. Or, cette loi ne répond pas à cette crise car le doute reste entier sur la capacité de la médecine de ville à absorber la charge qui en découlera. En attendant, les services des urgences continuent de déborder et le gouvernement rejette régulièrement l’idée d’une incitation à l’installation dans les territoires sous-dotés via le conventionnement sélectif des médecins proposé par les parlementaires socialistes depuis deux ans.

    Il est temps de trouver rapidement des réponses à la mesure des enjeux en octroyant les moyens financiers et humains nécessaires, en revalorisant les métiers, et leur attractivité, de tous ces travailleur·se·s des services d’urgences qui, au quotidien, se dévouent au service des malades. Le leitmotiv du gouvernement : « on peut faire mieux avec moins de moyens » est un mensonge ! Les urgences ne peuvent plus être la variable d’ajustement de tous les dysfonctionnements du système de santé et de l’accès aux soins.

    Le Parti socialiste soutient sans réserve la mobilisation, ce jeudi 6 juin, de toutes ces femmes et hommes des services d’urgences qui remplissent des missions de service public vitales dans des conditions de travail très difficiles, refusant à juste titre d’être sacrifié·es sur l’autel d’une vision à court terme fondée sur la baisse sans fin des moyens.

  • Le Monde - ADP : pas d’union syndicale autour du RIP

    Les organisations syndicales partagent la même position sur le fond, mais avancent en ordre dispersé.

    Elles partagent la même position sur le fond, mais avancent en ordre dispersé. Les organisations syndicales sont contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), mais elles n’ont pas opté pour la même stratégie pour s’opposer à cette disposition de la loi Pacte votée en avril. A l’heure actuelle, seules la CGT et l’UNSA ont officialisé leur soutien au processus visant un référendum sur le sujet en appelant leurs adhérents et sympathisants à apposer leur paraphe sur la plate-forme mise en ligne par le ministère de l’intérieur le 13 juin.

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  • Pourquoi l'inflation a disparu [Olivier Passet]

    Les économies développées sont incontestablement dans une trappe à faible inflation, à faible salaire et à faibles taux. Inflation sous-jacente sous la barre des 1% en Europe. Taux longs négatifs. Inflation sous-jacente à 2% aux États-Unis, alors même que le chômage est historiquement bas et que la politique budgétaire accélère artificiellement la cadence. [...]

  • La Vie des idées - La société automobile

    À propos de : Yoann Demoli et Pierre Lannoy, Sociologie de l’automobile, La Découverte

    La voiture est partout. Le succès de la motorisation s’explique par l’adéquation entre une marchandise et les aspirations des individus, en lien avec l’essor de la consommation et l’appétit de mobilité urbaine. Voiture-autonomie ou aliénation automobile ?

    La place prise par les dépenses et les règles liées à la voiture dans les revendications des gilets jaunes et le lieu même de leurs premiers rassemblements, les ronds-points, rappellent la centralité de l’automobile dans notre société. Étrangement, celle-ci a peu suscité l’intérêt des sociologues, qui l’ont abordée par le biais de la ville, de la consommation ou des déviances.

    Yoann Demoli et Pierre Lannoy, sociologues à Versailles-Saint-Quentin et à l’Université libre de Bruxelles, ont acquis une grande familiarité avec cet objet, qui leur permet de proposer une synthèse prenant l’automobile comme point d’observation de la société. Ils offrent, dans un petit livre dense et bien construit, un aperçu d’un siècle de sociologie sur l’automobile, essentiellement en France et aux États-Unis.

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