Dans ce dernier billet, j’en viens à l’accompagnement idéologique de la stratégie de destruction des services publics, ces entraves au projet rêvé de marchandisation concurrentielle de tout ce qui peut rendre du profit financier. Cet accompagnement (ou propagande) s’impose pour toute politique, mais ici c’est d’autant plus important qu’il y a un obstacle de taille, du côté de « l’opinion publique ».
L’OBSTACLE : LA (TROP) BONNE IMAGE DES SERVICES PUBLICS
Les armes de destruction précédentes, toutes nécessaires, ne peuvent suffire à faire basculer « l’opinion », laquelle, en France, reste attachée à ses services publics tout en râlant devant certaines défaillances (largement explicables, on l’a vu). Le dernier sondage disponible en 2017 est le gros sondage Kantar de décembre 2017 (13ème édition). Il indique que 72 % des Français seraient satisfaits en tant qu’usagers des différents services publics, chiffre moyen qui a assez peu bougé depuis 2004 et s’est même un peu amélioré ces dernières années. Voici un tableau de résultats par type de service.
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