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  • RFI - Luc Carvounas (NG): «LREM est un mouvement de centre droit, nos compatriotes s’en rendent compte»

    Luc Carvounas, député PS du Val de Marne, membre de la nouvelle direction collégiale du parti socialiste, était ce lundi l'invité du matin de RFI. Il répond aux questions de Frédéric Rivière. « Manuel Valls pense que son avenir est au sein de ce parti extrêmement verrouillé et vertical qu’est LREM »...« Manuel Valls et Benoit Hamon sont-ils au rendez-vous de l’histoire de la gauche française ? je ne le crois pas »...« il va falloir que le président Macron apprenne à compter avec des voix d’opposition ».

  • PS : Compte de « prévention » : le gouvernement abandonne la pénibilité

    10 juillet 2017

    Le gouvernement vient d’annoncer, par la voix du Premier ministre, la réforme du Compte personnel de prévention de la pénibilité, transformant celui-ci en simple « compte de prévention ». Au delà du nom, ce sont deux modifications d’importance qui interviennent : d’une part, le financement de la pénibilité ne sera plus à la charge de l’entreprise mais intégré à la branche accident professionnel de la sécurité sociale ; d’autre part, quatre critères de pénibilité sont supprimés et le départ à la retraite anticipé devient conditionné au diagnostic d’une maladie professionnelle invalidante.

    La question du financement est centrale. Alors que le gouvernement ne cesse de dénoncer le niveau de dépense de l’Etat, en y intégrant la protection sociale, se refuser à appliquer à la prévention le principe du pollueur–payeur est une faute. Cela risque de condamner à terme le dispositif et de mener au déficit la seule banche excédentaire de la sécurité sociale. Surtout, cela bafoue l’esprit de la réforme qui reconnaissait que la charge de la maladie revenait à l’entreprise et non au salarié.

    La suppression des quatre critères si souvent dénoncés par le Medef (les postures pénibles, le port de charges, les produits toxiques et les vibrations) est une profonde remise en cause des questions de pénibilité. Si le principe d’une réforme du mode de prise en compte de ces critères était accepté par les syndicats, leur suppression pure et simple ne permet plus de garantir la prévention : il faudra dorénavant être malade et non plus exposé au risque pour bénéficier d’un départ anticipé.

    Le Parti socialiste condamne cette contre-réforme conduite par un gouvernement qui semble faire chaque jour plus la preuve de son ancrage à droite, tant dans l’approche idéologique des problèmes que dans les solutions proposées. Il demande le rétablissement des mesures favorables à une réelle prévention de la pénibilité pour les millions de Français qui en subissent durablement les conséquences.

  • Marianne - Avec Macron, 3 milliards d'impôts en moins... pour les 3.000 foyers les plus riches !

    Le président de la République veut accélérer la réforme de la fiscalité de l’épargne et du patrimoine. Ses deux mesures, sur l’ISF et les revenus mobiliers, coûteraient 7 milliards en année pleine... dont près de la moitié serait captée par quelques milliers de foyers fiscaux les plus riches !

    Cédant aux pressions conjuguées de ses amis économistes réunis à Aix, des plus libéraux parmi les députés LREM, et de représentants des hauts patrimoines, Emmanuel Macron aurait décidé, le 9 juillet d’enclencher dès 2018 deux réformes de la fiscalité inscrites à son programme : le cantonnement de l’ISF aux seuls biens immobiliers et le prélèvement forfaitaire unique (PFU), une taxe à 30% sur les revenus des valeurs mobilières.

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