A moins de quatre semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat PS a reculé au cinquième rang dans les sondages, doublé par Jean-Luc Mélenchon.
Faut-il y voir l’énergie du désespoir ? Dans une intervention très vive, dimanche soir au 20 heures de France 2, Benoît Hamon a haussé le ton, en dénonçant les « ralliements » venus de son propre camp ces derniers jours en faveur d’Emmanuel Macron, qui « consistent à [lui] planter des couteaux dans le dos ». « On m’annoncerait même la semaine prochaine une mise à mort avec le ralliement de Manuel Valls à la candidature d’Emmanuel Macron », a lâché le candidat socialiste.