La coalition entre PS, PC et «Bloc», qui dirige le pays depuis un an, est parvenue à sortir le pays de l’austérité. La dette publique de 130% du PIB inquiète, mais les premiers résultats sont prometteurs.
Dans un recoin oublié de cette Europe en proie aux plus inquiétantes convulsions, il est une nation où l’intégration des minorités est plutôt réussie, où les autorités mènent une campagne pour attirer davantage de réfugiés (ils pouvaient en accueillir 10 000, seuls 740 sont venus), où aucun leader populiste ne montre le bout de son nez. Et où l’extrême droite xénophobe est ultraminoritaire, au point de passer inaperçue ailleurs que dans les stades de football. Un pays de cocagne politique, le Portugal, malgré les sérieuses difficultés économiques d’une bonne partie de la population ? Un pays apaisé, en tout cas, sans stridences ni leaders messianiques. Et assurément, aux yeux d’une gauche aux abois dans la majeure partie de l’Union européenne, un eldorado : samedi, cela fera un an jour pour jour qu’une «majorité progressiste» gouverne le pays, sans à-coup, bénéficiant du satisfecit de l’essentiel de l’opinion
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