REFLEXIONS
Le Printemps Républicain - Renouveau républicain et lutte sociale par Denis Collin
On accuse souvent les défenseurs de la République d’être obnubilés par les principes politiques et d’être, du même coup, aveugles aux questions sociales. La République ne serait qu’une abstraction camouflant toutes sortes de vilenies concoctées par les classes dominantes, affirment les plus critiques les plus virulentes. La République ne suffit pas, il faut aller plus loin, disent les mieux disposés à son endroit. Il est vrai que le mot « république » est employé à toutes les sauces et que les « valeurs de la république » sont si vagues qu’elles servent souvent d’étiquettes à des marchandises avariées. Mais il en va de même, hélas, d’une bonne partie du vocabulaire politique. Faut-il renoncer au socialisme au motif que bien des entreprises parmi les pires du siècle passé se sont couvertes de cet honorable drapeau ? Et que dire du communisme ? Alors pourquoi renoncer à ce beau mot de république ?
Libé - La supercherie antiraciste,
Lutter contre le racisme, c’est défendre l’universalité de nos valeurs, l’unité du genre humain. A l’exact opposé de l’offensive antirépublicaine actuellement à l’œuvre.
Des nouvelles du bunker, Par Paul Alliès
Ce samedi 9 avril se tenait un Conseil National du Parti Socialiste. Il était annoncé comme déterminant pour l'avenir de la Primaire à gauche. Il s'est conclu par la vote à l'unanimité d'une motion fixant les conditions de participation des socialistes. Cette unanimité ne reflète pas le débat qui s'est déroulé l'apres-midi à huis clos et laisse perplexe sur la suite.
Préalable aux « débats identitaires »: jacobinisme, bonapartisme et république. Par Vincent Présumey
Libé - Stop à l’uberisation de la société !
La guerre des taxis contre la société Uber ne se résume pas au film des méchants archaïques contre les gentils modernes. Si l’économie participative met en danger nos structures sociales, elle peut aussi rendre possible une société plus solidaire.
Il y eut le célèbre « travailler plus pour gagner plus » du candidat à la présidence Nicolas Sarkozy, qui avait au moins annoncé la couleur dès son programme électoral. Il y a désormais, avec la loi El Khomri commandée par Manuel Valls et Emmanuel Macron le léonin « licencier plus pour embaucher plus ».
Libé - Fin de parti(e) pour la «gauche de gouvernement»Si la transformation néolibérale du modèle économique et social français a débuté fin des années 70, le projet El Khomri la renforce et représente une rupture du PS de sa base sociale.
Pourquoi c’est faux
Or, comme l’a aussitôt souligné la journaliste Léa Salamé, le taux de chômage des moins de 25 ans était, en février 2016, de 24,6 % en France, alors que la moyenne est de 19,4 % dans l’Union européenne, selon Eurostat. Cet écart de cinq points est bien plus important que pour le taux de chômage, où la France est se situe à 1,3 point au-dessus de la moyenne européenne.
PRIMAIRELibé - Le PS dit «oui» à la primaire
Le PS prend la main. Samedi, lors du Conseil National, le parti a voté une résolution à l’unanimité : «Le Parti socialiste a fait part de son souhait, conforme aux statuts, d’une primaire citoyenne sans préalable et sans préjugés, rassemblant toutes les gauches pour battre la droite et l’extrême droite qui ne peuvent représenter un avenir pour la France.»
Contrairement à celle de la droite, on connaît encore peu de candidats officiels à une éventuelle primaire de la gauche. Si EELV et le PS ont tous deux acté, ce week-end, le principe d'un scrutin préalable à la présidentielle (dans des termes si éloignés qu'il semble toutefois compliqué que cela advienne réellement, sans même parler du refus du Parti de Gauche et du PCF), restent à déterminer les règles concrètes de cette compétition. En particulier en ce qui concerne l'identité et les étiquettes des candidats.
France 5 - Replay - Tout le monde veut sa primaire - C dans l'air
Du lundi au jeudi, Yves Calvi propose de s'arrêter, en compagnie de ses invités, sur l'un des grands thèmes de l'actualité afin de le décrypter et de l'analyser en profondeur. Plusieurs reportages illustrent le sujet et des spécialistes, sur le plateau, l'éclairent de leurs réflexions.
Telos - La primaire citoyenne ou la fin programmée du parti socialiste, Gérard GrunbergAprès le vote du Conseil national du parti socialiste approuvant à l’unanimité le projet d’une « primaire citoyenne » de « toute la gauche », il semble que la machine socialiste avance désormais en plein brouillard. Car si les socialistes réfléchissaient une seconde sur leur proposition, ils se rendraient compte qu’elle pourrait détruire leur propre parti si elle était mise en application. Certes, nous répondra-t-on, tout ceci est un jeu de poker menteur ; personne ne veut de cette primaire et elle n’aura pas lieu.
Le Monde - Primaire de la gauche : où en est-on ?
Le conseil national du Parti socialiste a approuvé, sous conditions, le principe d’une primaire à gauche pour 2017. Ce scrutin, s’il se tient, concernerait-il le président sortant, François Hollande ? « Il passera par la primaire s’il le souhaite », a tranché Jean-Christophe Cambadélis, interrogé lundi 11 avril sur France Info.
COMME UNE ÉVIDENCE - Dans les couloirs du Parti socialiste, le projet d’une primaire à gauche commence petit à petit à faire son chemin. Ce samedi 9 avril, le PS s’est rassemblé pour définir les grandes lignes du scrutin avec notamment sa date, fixée pour la fin 2016. Reste encore une question à régler : savoir si un ou plusieurs candidats socialistes pourront se présenter au scrutin.
BAP
Ce mercredi, le premier secrétaire du PS lance sa «Belle Alliance populaire», entre politiques, associatifs, syndicats et société civile, en vue de la présidentielle de 2017.
Après le parti "En marche" d'Emmanuel Macron, voici la "Belle Alliance populaire". Mercredi 13 avril, le PS a officiellement lancé son nouveau mouvement, destiné à rassembler la gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017. Réunis dans le Paname Café du 11e arrondissement de Paris, plusieurs personnalités politiques et de la société civile ont signé l'amorce d'un "grand rassemblement progressiste".
NUIT DEBOUT
Le Monde - Frédéric Lordon, les mots de Nuit debout
.... Puis vient le tour de Frédéric Lordon. « On ne tient pas éternellement une société avec BFM, de la flicaille et du Lexomil ! », lance l’économiste. Un discours applaudi par une foule nombreuse, où se mêlent étudiants, militants, mais aussi curieux. Car l’économiste est devenu une figure incontournable de la contestation sociale née autour de la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.
Regards - Nuit debout : comment dépasser l’expérience citoyenne dans un projet politique ?
Occupy Wall Street a montré les risques de dispersion qui menacent les mouvements sociaux quand le formalisme démocratique l’emporte sur la formulation d’objectifs politiques. La Nuit debout devra trouver les moyens d’aller au-delà de l’occupation…
Le Figaro - #NuitDebout : Indignados à la française ou Veilleurs de gauche ?
Gaël Brustier analyse le mouvement social naissant #NuitDebout . Il y voit des points communs avec celui des Veilleurs et surtout des Indignados.
LANCEURS D'ALERTE
Libé - Lanceurs d'alerte : les pistes du Conseil d'Etat
La plus haute juridiction administrative vient de publier une étude consacrée au «droit d'alerte». Qui juge le cadre législatif actuel largement insuffisant, et préconise de définir un «socle commun» plus précis et protecteur.
LAICITE
Voile à l'université : Valls pas suivi par ses ministres
L'envie du Premier ministre exprimée dans Libé de légiférer sur le port du voile à l'université a déclenché des réactions hostiles à gauche, même au sein du gouvernement. Sur Twitter, les étudiants pointent les vrais problèmes de l'enseignement supérieur.
CANNABIS
FranceTVinfo - Faut-il légaliser la consommation de cannabis ?
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a relancé le sujet, lundi, en appelant le Parti socialiste à "ouvrir un débat sur la fin de la prohibition du cannabis".
L'Obs - Dépénalisation du cannabis : le gouvernement (r)ouvre le débat... et le referme aussitôt
Ou comment "ouvrir un débat"... pour le clore aussitôt. Ce lundi 11 avril, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen a répété son souhait de voir le Parti socialiste engager le débat sur la "fin de la prohibition" du cannabis. Une sortie qui a provoqué un malaise à gauche et un tollé dans l'opposition qui crie à l'"enfumage".
L'Humanité - Le peuple demande du pain. Qu’on lui donne de l’herbe dit Jean-Marie Le Guen
Jean-Marie Le Guen est ministre en charge des relations avec le Parlement. C’est aussi l’un des plus farouches défenseurs de la politique de Manuel Valls, plaidant volontiers en faveurs d’une alliance des socialistes avec une partie de la droite. Il faut avoir cela en tête pour analyser ses propos en faveur de la dépénalisation de la consommation du cannabis. Mais pas que. Le Guen a parlé trois jours avant une émission de télévision que l’on annonce difficile pour France Hollande jeudi soir sur France 2. Et c’est en tenant compter de ce rendez-vous, qu’il faut lire entre les lignes les propos tenus par Le Guen lundi soir sur BFMTV.