Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Non Fiction - Les attentats de Paris et le for intérieur de l’Etat

Résumé : Une chronique plus politique que policière ou judiciaire du fonctionnement de l’appareil d’État lors des attentats terroristes de 2015.

Le nombre de livres politiques édités en France et dont les auteurs sont des élus ou des journalistes politiques est considérable. En 1975, l’année de parution de La Paille et le Grain de François Mitterrand, il s’en est compté à peine une dizaine. En 2015, c’est au bas mot quarante livres de ce genre qui ont été recensés. La surproduction française de cette catégorie de livres politiques est un objet d’analyse sociologique. Jean Le Bart, Pierre Leroux, Roselyne Ringoot en ont déjà proposé une : « Les livres de journalistes politiques. Sociologie d'un passage à l'acte » (Mots. Les langages du politique, 2014/1, n° 104, p. 5-17). Il y a sans doute aussi à comprendre pourquoi ce genre de livres politiques n’est apparemment plus bien vu par le monde de la connaissance en général et par l’université en particulier, au point qu’ils ne sont plus guère commentés dans les lieux de publications savantes comme pouvait l’avoir été Le Nœud gordien de Georges Pompidou en 1974.

Journalisme politique et histoire du temps présent

Ces considérations ont un rapport avec la présente recension puisque Bruno Dive est un journaliste politique, éditorialiste à Sud-Ouest. Surtout, il est l’auteur d’un certain nombre de livres politiques caractéristiques d’une offre générale de ces livres de journalistes politiques dont Jean Le Bart, Pierre Leroux, Roselyne Ringoot soutiennent dans l’étude précitée qu’ils ont en commun une vision rétrécie de la politique : « À l’évidence, écrivent-ils, le livre [du journaliste politique contemporain] consacre la primauté désormais conférée aux coulisses comme lieu supposé décisif pour saisir la vie politique. C’est dire que celle-ci ne serait plus principalement régie par les relations institutionnelles entre titulaires de rôles mais par des relations entre personnalités politiques dotées de styles et de tempéraments singuliers. Ces personnalités se meuvent sous le regard à la fois privilégié et distancié des journalistes, dont le principal mérite est alors d’avoir été témoins de ce qui se passe en coulisse. »

Lire la suite
___________________
___________________

Les commentaires sont fermés.