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Gilles Raveaud - Bernard Maris contre la loi Travail

Dans Des économistes au-dessus de tout soupçon (Albin Michel, 1990), le premier grand ouvrage de Bernard Maris, on lit un intéressant chapitre consacré au travail, intitulé “Perdre sa vie à la gagner”. Extraits.

L’attaque contre le monde du travail :

L’une des plus insidieuses campagnes de dénigrement de ces dernières années fut celle menée contre le travail.

Non tellement contre la quantité de travail, car de temps immémorial le salarié et le domestique furent paresseux. Mais bien contre le travailleur en lui-même, l’être qui offre sa force et « franchit le seuil de l’entreprise en laissant toute espérance » (Marx).

Jamais le travail ne fut tant calomnié au nom du peu de travail, du privilège d’avoir un travail, de la stabilité du travail, de la sécurité du travail, et divers défauts comme le manque de productivité, de mobilité, de flexibilité, de mérite, d’initiative et même d’humilité : l’ « orgueil mégalomaniaque des mutuelles de salariés », oracle-P-DG Alain Minc dixit très justement, car quiconque a croisé des frénétiques du marteau-piqueur n’a pu qu’être frappé par la suffisance de ces gens-là. » (p. 263)

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