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Non Fiction : Mitterrand, le mal aimé de la gauche (Michel Winock)

Résumé : Une vision historienne et subjective de l'homme Mitterrand par Michel Winock.

L’homme de lettres et de secrets que fut François Mitterrand aura-t-il été – au fond – un homme de gauche ? C’est en substance l’interrogation qui guide la plume de Michel Winock lorsqu’il retrace la vie du 4e président de la Ve République, dans une biographie publiée en début d’année chez Gallimard. Les paradoxes entourant l’individu sont nombreux, au premier rang desquels se pose l’insoluble question : quel peut-être cet homme qui, conduisant la gauche républicaine à une victoire aussi historique qu’inespérée, l’a précipitée à sa perte ?

Michel Winock a toujours voté pour Mitterrand, en 1965, 1974, 1981 et 1988, et pourtant il ne l’aimait pas. Opportuniste, insaisissable, ambivalent, l’homme d’Etat suscite au moins autant la défiance que la vénération. Ce sont les noirceurs de François Mitterrand, les discontinuités de son itinéraire, que Michel Winock souhaite mettre en lumière de façon dépassionnée, « comme un historien politique qui se penche aussi sur son propre passé », déclare-t-il dans un article publié dans L’Obs. L’heure n’est plus au bilan ; ce que souhaite rappeler le biographe de Clémenceau et Flaubert, c’est quel socialiste fut Mitterrand, un socialiste d’adoption pour lequel « la politique prime l’idéologique », avec ses réussites mais surtout ses écueils. Retour sur le parcours du mal aimé de la gauche.

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