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Non Fiction : Appropriation, quand tu nous tiens !

Résumé : Tout en réactualisant la pensée du philosophe de l’urbain Henri Lefebvre, l’auteur décline un panorama de l’appropriation dans les pratiques artistiques et les mouvements urbains.

Pour s’approprier Les Ménines (1656), Michel Foucault a dû pratiquer un anachronisme. Ce tableau était un tableau privé, destiné au regard d’un seul spectateur, le roi, car il était accroché dans son « bureau d’été ». Il y est d’ailleurs resté longtemps. Mais l’analyse de Foucault, qui repose sur l’idée que l’on peut feindre de ne pas savoir qui se reflète sur le miroir au fond du tableau, n’a de signification que dans les conditions actuelles, muséales, de présentation et de réception de l’œuvre. L’appropriation par Foucault suppose ces conditions qui ne sont pas celles de l’appropriation par le roi qui s’y reconnaît d’emblée. Au passage, le tableau a changé de nom, il s’appelait Le tableau de famille et est devenu, pour le musée, à partir de 1849, Les Ménines.

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