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  • OFCE - Reprise avortée, Christophe Blot

    24 novembre 2014

    Ce texte renvoie à l’article « Le piège de la déflation : perspectives 2014-2015 pour l’économie mondiale » rédigé par Céline Antonin, Christophe Blot, Amel Falah, Sabine Le Bayon, Hervé Péléraux, Christine Rifflart et Xavier Timbeau.

    Selon le communiqué d’Eurostat publié le 14 novembre 2014, la croissance du PIB de la zone euro s’élève à 0,2 % au troisième trimestre 2014. Dans le même temps, l’inflation s’est stabilisée en octobre au niveau très faible de 0,4 %. Bien que les perspectives d’une nouvelle récession soient écartées pour l’instant, le FMI évalue en effet la probabilité de récession dans la zone euro entre 35 et 40 %. Ces mauvais chiffres reflètent l’absence de reprise dans la zone euro et ne permettent donc pas une décrue rapide du chômage. Quels enseignements pouvons-nous en tirer ? A court terme, l’atonie de l’activité s’explique par trois facteurs qui ont pesé négativement sur la croissance. Tout d’abord, bien que moindre qu’en 2013, la consolidation budgétaire s’est poursuivie en 2014 dans un contexte où les multiplicateurs restent élevés. Ensuite, malgré la baisse des taux d’intérêt publics à long terme du fait de la fin des tensions sur les dettes souveraines, les conditions de financement appliquées aux ménages et aux entreprises de la zone euro se sont dégradées parce que les banques n’ont pas répercuté systématiquement la baisse des taux longs et parce que la moindre inflation induit un durcissement des conditions monétaires réelles. Enfin, l’euro s’est apprécié de plus de 10 % entre juillet 2012 et le début de l’année 2014. Bien que cette appréciation reflète la fin des tensions sur les marchés obligataires de la zone euro, elle a pénalisé les exportations. Au-delà de ces facteurs de court terme, les chiffres récents pourraient être les prémisses d’une longue phase de croissance modérée et d’inflation basse, voire de déflation dans la zone euro.

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  • Fabien Escalona - La social-démocratie dans tous ses états Les partis du centre gauche et la grande crise économique

    Dans plusieurs pays sévèrement frappés par la crise et ayant fait l’objet, dans le but d’éviter le défaut de paiement, d’une « aide » de l’Union européenne (UE), les champs politiques nationaux sont en recomposition brutale, et ceci aux dépens des partis sociaux-démocrates traditionnels. Trois exemples sont évoqués ci-dessous, puis remis dans le contexte plus général des réponses du centre-gauche européen à la crise systémique de 2008......

    Crise terminale du projet, mais pas des partis ?

    L’ouvrage donne finalement plutôt raison au politiste Ashley Lavelle, à qui nous avons confié la postface de ce travail collectif. Dans un livre paru avant que la crise n’éclate [4], ce dernier soutenait que si les partis sociaux-démocrates n’étaient pas morts, leur projet défini après-guerre l’était. Il faut croire que les causes structurelles de cette observation sont si profondes, si puissantes, qu’une crise de la magnitude de celle de 2008 n’a pas suffi à les contrecarrer, alors même qu’elle ouvrait une fenêtre d’opportunité aux sociaux-démocrates pour prouver leur capacité à restaurer la « primauté démocratique du politique ».

    Si les systèmes politiques en vigueur laissent aux partis sociaux-démocrates encore assez de ressources pour se préserver institutionnellement, les trois exemples évoqués au début de cette chronique illustrent également le fait que la crise peut accélérer leur déstabilisation, au point de menacer des positions acquises de longue date dans leurs espaces nationaux respectifs.

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  • Hollande à Florange : une pure campagne de communication ? par Le Monde.fr


    Hollande à Florange : une pure campagne de... par lemondefr

  • François Hollande à Florange : « Il a l’habitude de se faire engueuler » selon Bruno Le Roux par Libération


    François Hollande à Florange : « Il a l... par liberation

  • Paul Alliès - Maupassant à Solférino

    La direction du Parti socialiste vient d'adopter une "Charte des socialistes pour le progrès humain". C'est un texte de dix pages qui prétend faire la synthèse de 5600 contributions. Il sera adopté par un vote des militants puis par les Etats Généraux réunis le 6 décembre à Paris. Tant sur la forme que sur le fond, le compte n'y est pas. Voilà un texte qui procède plus d'un exercice littéraire que de l'écriture d'une nouvelle perspective politique. Maupassant plutôt que Jaurès.

    Sur la forme, le style d'abord veut s'émanciper de la lourdeur des documents habituels, de congrès ou autres réunions militantes. Il y a un abime entre la langue des contributions recueillies et l'envol primesautier de leur soi-disant synthèse. Les jeux de mots sont nombreux  dans un genre très "communiquant" que chérit le Premier ministre, par exemple: "l'individu ne doit pas être solitaire, il doit être solidaire". Des affirmations peuvent surprendre: "L'Etat-providence est la plus grande conquête réalisée en faveur du développement humain". Ou encore: "Nous travaillons à rendre l'économie fonctionnelle". Et encore: "Nous agissons dans le respect des droits de l'Homme dans le cadre des Nations Unies". Encore une: "Les  salariés doivent avoir voix au chapitre dans l'entreprise".

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  • Mediapart : Florange, l'adresse d'Aurélie Filippetti à François Hollande

    Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture, est députée de Moselle. A la veille de la visite de François Hollande à Florange, elle revient sur l'histoire de la ville. « Tous les Français ont lu dans cette ville, dans ce combat, un chapitre politique et économique clef », écrit-elle, avant d'ajouter : « L’histoire de Florange est l’histoire de la crise de la parole politique. De la confiance en la parole politique. »


    Le jour où Florange s’est arrêté 

    Le Président de la République tient son engagement de revenir à Florange. Chaque année avait-il dit. Il y sera lundi. Il posera la première pierre du centre de recherches et saluera les investissements d’ores et déjà arrachés à Mittal : 180 millions d’euros dont 140 sont déjà débloqués. Le combat des salariés d’Arcelor n’aura pas été vain : personne n’est resté sur le carreau et une solution sociale a été trouvée pour chacun.

    Voilà les acquis de Florange et ils ne sont pas minces.

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