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Paul Alliès - Maupassant à Solférino

La direction du Parti socialiste vient d'adopter une "Charte des socialistes pour le progrès humain". C'est un texte de dix pages qui prétend faire la synthèse de 5600 contributions. Il sera adopté par un vote des militants puis par les Etats Généraux réunis le 6 décembre à Paris. Tant sur la forme que sur le fond, le compte n'y est pas. Voilà un texte qui procède plus d'un exercice littéraire que de l'écriture d'une nouvelle perspective politique. Maupassant plutôt que Jaurès.

Sur la forme, le style d'abord veut s'émanciper de la lourdeur des documents habituels, de congrès ou autres réunions militantes. Il y a un abime entre la langue des contributions recueillies et l'envol primesautier de leur soi-disant synthèse. Les jeux de mots sont nombreux  dans un genre très "communiquant" que chérit le Premier ministre, par exemple: "l'individu ne doit pas être solitaire, il doit être solidaire". Des affirmations peuvent surprendre: "L'Etat-providence est la plus grande conquête réalisée en faveur du développement humain". Ou encore: "Nous travaillons à rendre l'économie fonctionnelle". Et encore: "Nous agissons dans le respect des droits de l'Homme dans le cadre des Nations Unies". Encore une: "Les  salariés doivent avoir voix au chapitre dans l'entreprise".

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