Bruxelles a succombé, sans beaucoup de résistance, à la renzimania. Le jeune président du Conseil italien (39 ans), par la puissance de son verbe enthousiaste et ses propositions iconoclastes, a ramené en quelques mois son pays au centre du jeu européen, rompant avec l’isolement des désastreuses années Berlusconi. «Matteo Renzi a le sens du récit européen, il sait trouver les mots justes», reconnaît, admiratif, Pierre Moscovici, l’ancien ministre des Finances français, qui espère décrocher un poste de commissaire européen. La large victoire de l’ancien maire de Florence aux élections européennes (plus de 40% des voix) n’a fait que renforcer sa position.
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