Troisième et dernier épisode de l’analyse de Simon Labouret, notre politologue de Sciences Po
En brisant la domination socialiste au premier tour, Éric Piolle a créé les conditions d’un raz de marée en sa faveur au second tour en quadrangulaire (40 % contre 27,5 % pour Jérôme Safar, 24 % pour l’UMP, et 8,5 % pour le FN).
Le pari de Jérôme Safar
Devancé de plus de 4 points par Éric Piolle, Jérôme Safar a refusé l’offre de fusion qui lui a été faite par son adversaire-concurrent. S’asseyant sur la garantie de faire élire une vingtaine de personnalités de sa liste et de disposer ainsi d’un poids incontournable dans la nouvelle majorité municipale, Jérôme Safar a invoqué des divergences de fond pour expliquer son maintien. Sans négliger l’importance des différences de vue entre la liste Piolle et la liste Safar sur un certain nombre de sujets, on peut raisonnablement douter que les questions de programme aient été décisives dans le refus de cette fusion.
Lire la suite
_______________________________
_______________________________