Suite du billet précédent, sur la base d’extraits d’un texte de la revue « Le sauvage » d’avril 1974 où André Gorz reprend et actualise ses propos tenus en juin 1972. Les termes de « capitalisme vert » ne sont pas de lui, mais je vous laisse juge de leur pertinence.
« L’écologie, c’est comme le suffrage universel et le repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier ET, FONDAMENTALEMENT, RIEN NE CHANGE. La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans patronaux et capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse….
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