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Pour une politique familiale vraiment universelle

Par CAMILLE LANDAIS Economiste

Il y a fort à craindre que la petite sortie de Didier Migaud sur la taxation des allocations familiales ait été totalement contre-productive. En réussissant à braquer tous les protagonistes de la politique familiale, elle a sans doute ruiné tout espoir de réforme, même modeste, en la matière. Pourtant, il y aurait lieu d’ouvrir le débat et d’émettre des propositions un peu plus audacieuses.

 

Notre politique familiale, cette vache sacrée, représente des sommes proprement colossales : avec Gabrielle Fack et Antoine Bozio, nous avions montré (1) qu’en 2005 l’ensemble des dépenses de politique familiale en France représentaient 5 % du PIB, à comparer aux 7 % du PIB pour l’éducation dans son ensemble. En soi, c’est un choix de société. La France aime ses familles, tant mieux. Mais ce qui frappe, comparé aux modèles scandinaves, c’est la place démesurée des aides financières (par opposition à la fourniture de biens publics destinés aux familles). Or, de ce point de vue, nous traînons depuis presque soixante-dix ans un drôle de système bicéphale, avec, d’une part, le quotient familial «enfant» (de l’ordre de 12 milliards d’euros) et, de l’autre, les allocations versées par les Caisses d’allocations familiales (CAF) (de l’ordre de 25 milliards).

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